Stéphane Bahoken fait beaucoup parler de lui ces derniers jours, mais pas sur le terrain. L’attaquant d’Angers a été remis en liberté ces dernières heures après sa condamnation à quatre mois d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 2.000 euros pour des faits de violences conjugales à l’encontre de sa compagne. Bien avant, il avait écopé d’une peine d’emprisonnement de trois mois avec sursis et 6.875 euros d’amende pour une infraction routière avec refus d’obtempérer cet été.
Après ces épisodes, le camerounais prend conscience de la mauvaise publicité faite autour de sa personne. Par l’intermédiaire d’un communiqué rendu public par son avocat, Bahoken a promis de ne plus faire parler de lui au-delà des stades.
« Stéphane Bahoken regrette la médiatisation de cette affaire », peut-on lire dans le communiqué qui indique que le joueur s’est montré extrêmement coopératif tant auprès des gendarmes que des magistrats.
«Il ressort de l’enquête que de façon isolée, monsieur Bahoken et sa compagne ont pu tous les deux avoir des attitudes et paroles regrettables qui sont heureusement restées au stade des mots, en l’absence de coups », précise le communiqué. « Quoi qu’il en soit, monsieur Bahoken, qui n’a jamais souhaité nuire à sa compagne, regrette amèrement ces échanges houleux et souhaite que leur séparation se poursuive pour le mieux dans l’intérêt de l’enfant. (…) Stéphane Bahoken assume ses comportements répréhensibles, en accepte la peine sans complaisance prononcée contre lui, et n’entend plus faire parler de lui au-delà des stades de football », indique cette note du joueur.
Dans tous les cas, le joueur sera suivi de près par la justice.
