Sambi Lokonga, jeune capitaine du Sporting d’Anderlecht, sait qu’il a fait beaucoup de progrès mais qu’il lui reste encore de la marge.
Il est le joueur sur lequel Anderlecht fonde le plus d’espoirs. Tant sportivement que financièrement. Bombardé capitaine par Vincent Kompany à seulement 21 ans, Albert Sambi Lokonga s’est érigé comme un incontournable ces derniers mois. Le moteur du collectif anderlechtois. Son archétype aussi. Celui dont la facilité technique est considérée comme une forme d’arrogance par ses adversaires.
« Si vous posiez la question aux entraîneurs des jeunes, ils diraient que j’ai déjà fait beaucoup de progrès à cet égard. Mais pas assez, admet Sambi Lokonga dans des propos relayés par walfoot. J’en parle souvent avec Ellen, notre coach mental. Elle dit aussi : ‘Vous pouvez changer la physionomie d’un match, mais cela doit venir de vous’. »
Tout cela demande un certain temps. « Vous savez … Quand je suis revenu dans l’équipe la saison dernière après ma blessure au genou, je n’avais joué que cinq matchs en équipe première. Mais les gens s’attendaient immédiatement à ce que je devienne le patron de l’équipe. Maintenant, dans ma deuxième année, Je suis nommé capitaine et je dois être décisif dans les matchs. »
