Ligue 1 (29e journée) : Les leaders trébuchent et Marseille avec un autre visage !



La 29e journée de Ligue 1 n’a été faite que de grosses surprises, les leaders trébuchent, Marseille confirme son réveil et 5 autres matchs nuls sont à enregistrer !

Saint Etienne décroche les 3 points face a Angers !

Sur la pelouse du Stade Raymond-Kopa, le spectacle n’était pas vraiment au rendez-vous. Les deux équipes ont eu du mal à faire le jeu même si la rencontre a été globalement dominée par Saint-Etienne.

Après quelques occasions ratées, Wahbi Khazri trouve enfin la faille (0-1, 53e). Un but qui assure la victoire aux hommes de Claude Puel. Suffisant pour prendre les trois points et rejoindre Bordeaux et Strasbourg au classement.

Délicate situation pour Dijon !

Alors qu’ils n’ont plus côtoyé la victoire depuis plus d’un mois et demi, les Girondins ont retrouvé le sourire à Gaston-Gérard face à la lanterne rouge (1-3), grâce notamment à un doublé de Hwang Ui-jo, lui aussi en panne depuis début février. De quoi respirer un bon coup pour l’équipe de Jean-Louis Gasset, qui glissait au classement depuis plusieurs rencontres.

Tout avait bien commencé pour Anthony Racioppi, avec une énorme parade sur une tête de Loris Benito (13e). Mais la sortie prématurée de Samuel Kalu a permis à Nicolas de Préville de sortir du banc, pour le bonheur des Girondins : l’ancien Rémois a été à l’origine de l’ouverture du score de Hwang sur un service de Mehdi Zerkane (33e) et il a directement servi la galette au Sud-Coréen sur le break (45e). Et dès le retour des vestiaires, NDP a plié le match d’un bel enchaînement sur une ouverture de Yacine Adli (50e). Puis plus rien, jusqu’à ce que Moussa Konaté ne sauve l’honneur dijonnais sur un caviar de Bersant Celina (90e).

Rennes se rattrape !

Quatre jours après avoir vu son 120e anniversaire, gâché par une défaite à Marseille , le Stade Rennais s’est rattrapé en se refaisant la cerise contre Strasbourg (1-0), pour mettre fin à une sale série de six défaites consécutives, toutes compétitions confondues.

Après un accueil chaud bouillant réservé par près de 500 supporters rennais décidés à allumer des bougies du mail François Mitterrand au Roazhon Park, les hommes de Bruno Génésio se sont présentés avec un autre visage dans leur nouvelle tunique spéciale. Plus dangereux dans un 4-2-3-1 en phase offensive, les Rouges et Noirs ont fini par trouver la faille après une récupération de Doku dans les pieds de Caci, profitant à Terrier, dont le centre au deuxième poteau est parfaitement repris par Bourigeaud (1-0, 25e). Une ouverture de score logique, même si Strasbourg aurait pu prendre l’avantage quelques minutes plus tôt sans une énorme parade de Gomis devant Waris. Sans Diallo, sorti blessé, la bande de Laurey manque de solutions pour déstabiliser la défense rennaise.

Lille ramène un bon point de Monaco !

Il arrive parfois que les affrontements entre deux beaux collectifs accouchent d’un match fermé, tactique, et peu spectaculaire. C’est ce qu’il s’est passé entre Monaco et Lille, qui se sont quittés sur un 0-0 assez logique au Stade Louis-II.

C’est l’ASM qui s’est procuré les meilleures occasions, avec un but refusé à Wissam Ben Yedder (21e) et la seule très grosse opportunité de la rencontre dans le temps additionnel pour Stevan Jovetic, qui s’est heurté à un impeccable Mike Maignan (90e+1). En face, Lille s’est surtout contenté de défendre (39% de possession de balle, 5 tirs), une fois n’est pas coutume. Et ce, malgré le retour de blessure du buteur turc Burak Yilmaz, entré en cours de jeu (78e).

RC Lens et Metz n’ont pas déçu pour cette confrontation entre surprises de la saison. Alors que l’on pouvait redouter pour les Lensois la qualité de Metz en contre, Jonathan Clauss a semblé retirer une belle épine du pied en ouvrant le score sur un coup franc dévié dès la 17′ (1-0). Mais le Racing s’est montré trop fragile défensivement dans les minutes qui ont suivi, permettant à Metz d’égaliser sur un penalty de Vagner après une mésentente entre Loïc Badé et Facundo Medina, se terminant par une faute de ce dernier dans la surface (1-1, 27′). Des erreurs qui ont failli coûter encore plus cher puisque le Capverdien a manqué le doublé, sa reprise heurtant le poteau quelques minutes plus tard sur une remise malencontreuse de Massadio Haïdara, après un centre de Mathieu Udol.

Le RC Lens a néanmoins su se ressaisir, profitant de l’impact de Seko Fofana, d’autant plus patron dans le jeu en l’absence de Gaël Kakuta, sur le banc au coup d’envoi. Sa percée pour servir Arnaud Kalimuendo qui a trouvé Yannick Cahuzac à la conclusion pour le but du 2-1, a fait mal aux Lorrains (2-1, 36′).

Le Racing va toutefois encore payer un manque d’agressivité sur le plan défensif. Un ballon finit par aboutir sur Thomas Delaine, tout seul pour placer une superbe frappe de l’entrée de la surface au fond des filets (2-2, 57′).

Le Racing a ensuite poussé pour reprendre l’avantage. Ils n’ont pas pu trouver la faille une 3e fois, parfois par manque de justesse, parfois par manque de réussite, comme sur cette tête de Yannick Cahuzac sur le poteau en fin de partie.

Au final, les deux équipes se quittent sur ce score nul de 2-2. Le RC Lens, 6e et qui a surtout payé ses errements défensifs dans ce match, garde Metz à 3 points derrière.

Lyon évite le pire !

Gênés par le pressing intense imposé par les hommes de David Guion, les Gones ont du mal à respirer en début de match. Sous l’impulsion d’un Paqueta une nouvelle fois omniprésent, l’OL parvient cependant à prendre progressivement l’ascendant. Malgré la présence d’artistes comme Cherki, Aouar, Depay et Paqueta, les beaux mouvements se font toutefois trop rares côté lyonnais. Sur l’un d’eux, De Sciglio teste Rajkovic, mais le portier repousse sur Aouar qui ne parvient pas à cadrer sa reprise.

Reims réplique dans la foulée sur un tir de Dia, qui oblige Lopes à réaliser une belle parade en se couchant. De plus en plus, les vagues champenoises déferlent dans le camp lyonnais et Marcelo intervient en catastrophe devant Munetsi. C’est presque logiquement que Cafaro met finalement les locaux en tête d’une superbe demi-volée (1-0, 33e). Quel missile !

Malgré une occasion pour Toko-Ekambi, qui bute sur Rajkovic avant d’être signalé hors-jeu, les hommes de Rudi Garcia ne réagissent pas. C’est pourquoi le technicien à la mi-temps, décide de tout chambouler en lançant Cornet, Caqueret et Kadewere au retour des vestiaires.
L’effet était immédiat et on sentait les Lyonnais nettement plus tranchants, sauf que Rajkovic dit non et s’interpose devant Paqueta, puis Toko-Ekambi.

Les Gones en remettent ensuite une couche, mais Paqueta, fou de rage, se voyait priver d’un penalty sur un duel litigieux avec Foket… Si Touré gâche une balle de break en contre pour les locaux, la pression rhodanienne, commence à devenir vraiment intense mais les Champenois, repliés dans leur surface, repoussent tout, à l’image de Faes et Rajkovic sur une grosse double occasion. Avec le superbe arrêt du Serbe face à Cornet puis le tir de Depay qui frôle la lucarne, on commence à croire que l’OL était vraiment maudit, mais Kadewere arrache finalement le nul de la tête (1-1, 90e+2). 3e avec provisoirement 2 points de retard sur le leader lillois, Lyon manque le coche…

Score nul entre Nîmes et Montpellier, bien dommage pour Andy Delort !

Nîmes et Montpellier se sont quittés sur un score nul (1-1) dans un derby notamment marqué par la célébration de Delort sur un but finalement annulé.

En effet, après le but annulé de l’international algérien, Andy Delort, l’autre Algérien Zinedine Farhat surgit sur le côté gauche  qui centre à ras de terre devant le but, Moussa Koné n’a plus qu’à pousser le ballon au fond ! ( 1-0, 63e ).

Tête smashée sur corner, cette fois il ne devrait pas y avoir de souci à la vidéo. Delort fête sans Haribo, mais en courant vers son banc ( 1-1, 79e).

Marseille se réveille !

Les Marseillais ont vécu une première période laborieuse dans le jeu. D’abord dominateurs mais peu dangereux, seuls des tirs non cadrés de Nagatomo puis Milik venant alerter le gardien brestois Larsonneur, les Olympiens ont commencé à déjouer au fil des minutes. Au point de laisser ensuite le ballon à une équipe de Brest sérieuse mais peu dangereuse. A cinq minutes de la pause, Marseille redonnait du rythme à cette partie en s’offrant quelques situations dangereuses sur corner. Et l’ouverture du score de Milik venait récompenser ce réveil juste avant la pause. Le Polonais s’appuyait sur Payet avant d’armer une frappe du gauche croisée à ras de terre imparable pour Larsonneur, battu sur sa gauche (1-0, 45e+1).

La fin de match folle de l’OM !

En seconde période, Sampaoli ajustait son 5-3-2 en 5-4-1. Ce qui a permis aux Marseillais de mieux gérer la largeur et d’empêcher les Brestois de progresser jusqu’à la surface adverse. Mais les Phocéens, à l’image de Thauvin et Lirola, ont manqué ces occasions de faire le break. Marseille pouvait s’en vouloir puisque Brest en profite pour égaliser sur une tête de Brassier à la suite d’un coup franc de Faivre (1-1, 71e). Mais cet OM version Sampaoli a décidément des ressources en fin de match ! Thauvin redonne l’avantage à son équipe d’une reprise dans la surface sur un service de Luis Henrique (2-1, 88e), puis Cuisance s’offre son deuxième but de la semaine d’une reprise du gauche sur une nouvelle passe de Luis Henrique (3-1, 90e+3).

FC Nantes, la grosse surprise du championnat cette année !

Après sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG a énormément déçu face à un FC Nantes pourtant relégable au coup d’envoi.
Pourtant, tout avait bien commencé pour le Paris Saint-Germain. Des occasions à foison, une intervention très litigieuse de Kimpembe dans sa surface non sanctionnée (21e) et un but de Julian Draxler après une action de toute beauté à une touche entre Mbappé, Verratti et Di Maria (42e, 1-0). Paris a outrageusement dominé, et fort logiquement, Paris a fait plier l’arrière-garde nantaise. Surtout, la muraille jaune a tenu en grande partie grâce à un homme : Alban Lafont. Déjà dans le premier acte, l’international espoir avait repoussé plusieurs assauts adverses (12e, 30e, 38e, 40e). Mais c’est après la pause que ses acrobaties (49e, 70e et 81e) ont permis aux siens d’espérer dans un premier temps, puis de rêver à un exploit inattendu.

Car si Lafont a veillé à garder ses Canaris à flot, il a fallu évidemment compter sur l’opportunisme de ses coéquipiers d’attaque. Et alors quand c’est Kylian Mbappé en personne qui offre sur un plateau à Randal Kolo Muani le but de l’égalisation (1-1, 59e), tout porte à croire que cette partie va basculer. Un renversement incarné par Lafont : comme un symbole, c’est sur une de ses relances que Kolo Muani, encore, a pris toute la défense du PSG de vitesse pour partir à pleines cannes dans la surface adverse. Arrivé à bout de course, son caviar trop beau pour que Moses Simon ne libère pas le FC Nantes (71e, 1-2).

Que ce soit la VAR, qui a finalement validé le but de Simon, ou même les sept minutes de temps additionnel, plus rien ni personne n’a empêché le 19e de Ligue 1 de signer un exploit retentissant face au futur quart de finaliste de Ligue des Champions.


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