L’ancien international tunisien, Radhi Jaïdi, prend les rênes de l’équipe première de l’Espérance Tunis, pour les 2 prochaines saisons.
Le technicien tunisien, Radhi Jaidi (45 ans), a été présenté officiellement comme entraîneur principal de l’Esperance Tunis. Après une carrière en Europe et aux Etats-Unis en tant que joueur, puis entraineur, ce technicien a choisi de revenir en Tunisie, pour occuper ce poste. Formé au club, puis parti ensuite en Premier League (Bolton, Birmingham, Southampton), l’ancien international tunisien (105 sélections, 7 buts), a officiellement été nommé entraîneur de l’Espérance Tunis mercredi soir. Il s’est engagé pour deux ans et succède à Mouine Chaabani, limogé le mois dernier après ses deux échecs en Ligue des champions.
L’Espérance Sportive de Tunis a officiellement présenté son nouveau coach. Directement dans le vif du sujet, Jaïdi a déclaré : « J’ai toujours des stratégies dans mon travail. A Southampton j’ai beaucoup travaillé sur le leadership et aux USA j’ai consolidé mes acquis. Mon retour en Europe était dans le cadre d’un grand projet et j’avais l’objectif de devenir premier entraineur. L’occasion m’a été proposée par le président Sang et Or et sincèrement, il y a tous les atouts pour ça réussisse. Actuellement il y a quelques doutes, et des questions qui se posent. Je suis là pour y répondre. Le club est construit pour gagner ».
Le nouveau coach des Sang et Or, a ensuite été interrogé sur ses ambitions et ce qu’il voudrait réaliser : « Les objectifs ? Au-delà de mon appartenance au club, je suis là parce qu’il y a du potentiel. La prise de risque ? Oui, quelque part c’est indispensable pour progresser et cela fait partie du métier. Les lacunes ? Elles sont connues de tous, mais je vais prendre le temps de réfléchir pour prendre les bonnes décisions. L’urgence dans les recrutements ? Un avant-centre de qualité pour que je puisse implémenter ma stratégie de jeu ».
Et la C1 ? Réponse de Jaïdi : « J’ai un contrat de deux ans à l’Espérance. Actuellement, on n’est pas capable de gagner le trophée, mais il faut en avoir l’ambition. Je suis là pour tracer la route et je sais que je n’ai pas beaucoup de temps. Il faut mettre en place une stratégie motivante. Quand on sera obligé de gagner, on devra le faire. La C1 est un objectif qu’on peut atteindre et qu’on va essayer d’atteindre le plus rapidement possible ».
