Après la défaite 4 à 2 de son équipe, le coach de Strasbourg, Julien Stéphan, ne digère pas le scénario du match, et un arbitrage « litigieux », selon lui.
Journaliste – C’est un match cauchemardesque pour vous ?
J. S. – C’est la décision de valider le premier but [du PSG] qui est cauchemardesque, il y a hors jeu, c’est une décision trop hâtive [de l’arbitre de l’accorder], ça parait trop trop clair qu’il y a hors jeu. Deuxième but sur une frappe déviée (contre son camp de Ludovic Ajorque, pour le 2-0 du PSG, ndlr).
Deuxième période avec le carton rouge. On n’arrive pas à digérer le premier but, on a donc lancé le défi aux joueurs de gagner la seconde période. On peut être fier d’eux, on a mis deux buts collectif très beau. En ce qui concerne le carton, on est à 60 mètres du but, monsieur l’arbitre se précipite pour mettre le rouge, et malgré beaucoup de courage, on se prend un 4e but, avec un grand Kylian Mbappe, il faut le dire. Malgré une belle prestation en seconde période, là c’est la frustration qui l’emporte.
Journaliste – Objectif principal de la saison
J. S. – On s’est maintenu sur la dernière journée la saison dernière, on est encore en reconstruction, on a beaucoup de travail à faire, on s’est amélioré par rapport au dernier match, face à Angers. On a mercato, qui n’est pas encore terminé, on doit encore se renforcer.
Journaliste – Malgré le but litigieux, c’était important d’avoir su réagir ?
J. S. – Oui parce que ce sont les valeurs du club, de ne jamais rien lâcher, de se battre jusqu’au bout, et on veut cultiver cet état d’esprit dans le groupe. La deuxième mi-temps, est une réussite, mais ce n’est pas suffisant pour être récompensé, par au moins 1 point, mais ce sont des valeurs sur lesquelles, on veut s’appuyer sur la saison.
Journaliste – Avez-vous échangé avec l’arbitre à la pause, à ce sujet ?
J. S. – Non on n’a pas beaucoup discuté [de ce but litigieux].
Journaliste – 0 point, match contre Troyes déjà important ?
J. S. – Oui c’est important comme rencontre, mais comme tous les matchs, quand on a joué Paris dans les 2 premières journées, on sait que c’est compliqué [de bien débuter]. On a la réception de Troyes, la semaine prochaine et Brest après. Ce qui est compliqué, c’est la suspension d’Alex [Djiku], c’est une problématique supplémentaire, en vue de la préparation de ce match; ça ne sera pas simple, loin de là, mais c’est un match qu’il faudra très très bien préparer. On sort d’une saison très difficile et compliquée, mais on a besoin d’ouvrir le compteur rapidement.
Journaliste – Sur la titularisation de Kevin Gameiro
J. S. – Beaucoup de calme, de la maturité même, avant le match, on a vu avant le match qu’il allait beaucoup nous apporter, il a fait beaucoup d’efforts, il a mis un premier but. Beaucoup de positif sur ce match, il a une préparation tronquée, donc c’est pour ça que je l’ai préservé sur le dernier quart d’heure.
Journaliste – A la perte du ballon, il fallait rester très haut, vous faites un triple changements, en fin de match également. Quelle était votre stratégie ?
J. S. – Oui, l’équipe tournait bien, mais on avait des ressources sur le banc, les gars avaient fait beaucoup de courses, donc j’ai fait ces changements. On n’a pas pris tous les moments en première, pour les prendre [à défaut]. C’est consommateur, en terme d’énergie [de jouer contre Paris].
Journaliste – 3-0 a la mi-temps, quel a été votre discours, pour remobiliser votre équipe ?
J. S. – Je trouve que le score était sévère, donc je leur ai demandé de rester unis, de gagner cette seconde période, et de préparer ce match, contre Troyes. Je voulais que l’équipe du PSG soit mise en difficulté et c’est ce qui s’est passé, mais on a raté le coche pour le match nul.