Election Fecafoot : Samuel Eto’o peut-il perdre ?



Prévue le 11 décembre prochain, l’élection à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) cristallise les attentions. Parmi les prétendants sérieux à la présidence, Samuel Eto’o. Mais l’ancien attaquant du FC Barcelone, peut-t-il perdre cette élection ?

Dans cette course à la présidence, les têtes d’affiches restent,  le président intérimaire sortant, Seidou Mbombo Njoya et l’ex-capitaine des Lions Indomptables, Samuel Eto’o.

Alors que certains lui prêtaient des ambitions politiques, Samuel Eto’o, a accéléré son ambition de mieux s’impliquer, dans la vie sportive de son pays. L’ancien buteur du FC Barcelone, a d’ailleurs achevé récemment, une formation en management, au sein de l’École de commerce de Lyon.

Eto’o aura désormais cette formation, comme argument de sa capacité à faire progresser le football camerounais. Certains anciens comme Etame Mayer, restent convaincu de sa capacité à porter haut, le Cameroun.

« Mon frère Samuel Eto’o, tu as mon soutien, j’espère que tu seras le prochain président de la Fecafoot parce que tu en a la personnalité. J’espère que nous allons travailler ensemble pour donner au peuple camerounais la possibilité un jour de gagner la Coupe du monde « , indique Mayer.

Capacité de rassembler

Critiqué par plusieurs, pour ses ambitions de présider la Fecafoot, Samuel Eto’o, a une nouvelle fois, montré sa capacité de convaincre les indécis à le rejoindre. L’exemple ce mercredi, avec des anciens footballeurs, qui ont rejoint le rang de ses soutiens, Joseph Antoine Bell, en tête.

Résoudre les incompréhensions, rassembler autour des causes communes, seront de grandes missions du nouveau président de la Fecafoot.

Sur le plan international, Samuel Eto’o jouit d’une notoriété importante qui peut lui permettre d’attirer des partenaires pour soutenir le football camerounais. L’ancien buteur a visiblement mis à contribution son réseau international, avec des personnalités telles que l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Car au-delà de son poste d’ambassadeur de la Coupe du monde 2022, Eto’o pourrait bien continuer par défendre les intérêts de Doha auprès des instances du football mondial. Ses récentes rencontres avec les dirigeants africains font déjà partie de sa stratégie.

Eto’o peut perdre

Si Samuel Eto’o fait partie des favoris, il ne sera pas autant seul. La route vers la présidence n’est pas tracée facilement pour l’ancien buteur de Chelsea. Il faudra faire avec le concurrent principal Seidou Mbombo Njoya, qui est de surcroit le président intérimaire sortant.

Certains estiment que la personnalité clivante de Samuel Eto’o sera un frein à l’avancement de la Fecafoot. Son rival Mbombo veut surfer sur cet aspect. Sa récente tournée pour convaincre l’électorat peut faire réfléchir le camp Eto’o.

Le suspense est total et une victoire de Samuel Eto’o ce weekend n’est pas garantie à 100% au vu des connections également de son principal rival. Alliés en 2018, Seidou Mbombo Njoya et Samuel Eto’o sont désormais engagés dans un duel pour le contrôle de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). L’ancien Lion Indomptable a de fortes chances de gagner. Mais au vu du caractère ouvert du scrutin, une défaite n’est pas à écarter.

La liste des candidats

Samuel etoo, Seidou Mbombo Njoya, Wandja Zacharie, Tagouh Justin, Onana Jules Denis, Nyamsi Jean Crépin Soter

 


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