La Confédération Africaine de Football, a assuré que le Cameroun est entrain de tout faire, pour être prêt le jour J pour la CAN 2021.
La possibilité d’une annulation de la CAN 2021, a beaucoup fait parler, ces derniers jours. La Confédération africaine de football (CAF) a réfuté l’idée, estimant que des lobbies tentaient de faire pression, pour empêcher la tenue de la compétition. Après les menaces, venues d’Europe, la riposte s’organise, du côté de la CAF, qui confirme, avec force que la Coupe d’Afrique des nations, se tiendra bien au Cameroun, à partir du 9 janvier prochain.
Plusieurs sélectionneurs, n’ont guère apprécié l’attitude de l’Association européenne des clubs (ECA), présidée par le patron du Paris Saint-Germain, Nasser Al Khelaïfi, et regroupant la plupart des grands clubs européens. Le Monde Afrique, a joint plusieurs sélectionneurs – Amir Abdou (Comores), Mohamed Magassouba (Mali), Didier Gomes da Rosa (Mauritanie), Tom Saintfiet (Gambie) et Patrice Neveu (Gabon) – afin de savoir s’ils avaient été approchés, par la CAF, à propos d’une éventuelle annulation. Tous ont répondu par la négative.
« Le Cameroun a dépensé beaucoup d’argent pour organiser la CAN, cela fait des mois que les sélectionneurs travaillent sur la préparation, les joueurs ont hâte de disputer le tournoi : ce serait incompréhensible qu’il n’ait pas lieu et que la CAF cède aux pressions de quelques clubs européens, insiste Amir Abdou. Cela me surprend d’entendre des clubs européens, et surtout anglais, dire qu’ils ont peur du Covid-19 et du variant Omicron, alors que c’est justement en Europe, notamment au Royaume-Uni, et pas au Cameroun, qu’il circule le plus. »
La Confédération Africaine de Football, a tenté de mettre fin à l’incendie déclenché quelques, par RMC Sport, qui avait rapporté une possible annulation de la prochaine édition de la CAN 2021. Plusieurs clubs européens, exercent donc, des pressions plus ou moins appuyées, sur leurs joueurs, afin qu’ils déclinent la sélection.
« Cela a toujours été le cas, affirme Patrice Neveu, l’entraîneur du Gabon. Comme la CAN se joue en janvier et février [excepté en 2019, où elle s’était déroulée en juin et juillet], donc en pleine saison, des clubs font le forcing pour que les joueurs ne partent pas en Afrique pendant plusieurs semaines. » Certains membres de son équipe, sont confrontés à de telles difficultés, cette année, ajoute-t-il : « Pourtant, selon les statuts de la FIFA, les clubs sont obligés de les libérer. »
