La Chronique de Yves de Fréau : Samuel Eto’o, un exceptionnel président de fédération, élu



L’événement est hautement important ! Très attendu, depuis des années, il se passe un samedi, dans la capitale camerounaise, dans un Hôtel. Et à l’issue, de cette élection, à la tête de la Fecafoot (Fédération Camerounaise de Football), de l’ancien Lion Indomptable et ex attaquant du FC Barcelone et de Chelsea, entre autres…Samuel Eto’o Fils, toute l’Afrique, a vu le temps, s’arrêter, un temps… Au pays de Paul Biya, et même, dans des univers, véritablement très, très loin, le seul événement chaud, brulant et excitant, n’avait pour sujet, que l’Election à la Fecafoot. Au total, sept candidats s’étaient déclarés, mais trois d’entre eux se sont retirés quelques jours avant le scrutin, apportant leur soutien à Samuel Eto’o.

Une consécration, face à 3 concurrents, dont le président sortant

Et lorsqu’à la fin de l’opération, soldée par la consécration de Samuel Eto’o, au détriment du président sortant, Seidou Mbombo Njoya, son principal concurrent, et les autres, le rêve de M. Eto’o Fils, fils de Nkon à Yaoundé, venait de se réaliser. Le phénoménal ancien attaquant, ce samedi 11 décembre 2021, en direct, devant l’Afrique et face au monde entier, venait de marquer, l’un des buts, les plus importants de sa vie. Le garçon, né dans le quartier de Mvog-Ada, l’un des plus démunis de Yaoundé, un certain 10 mars 1981, se retrouve, au sommet de la hiérarchie du football camerounais. Et, il serait superflu d’imaginer ou même de décrire le bonheur, suscité sur place, par les fans de Samuel Eto’o. Les félicitations, par rapport, à l’événement, sont aussi indescriptibles, partout en Afrique qu’au delà… En Europe, en Asie, dans les Amériques, en Australie, en redescendant, jusqu’au Togo.

A Lomé, justement, un ancien joueur international togolais, devenu président de club, candidat malheureux à l’élection à la FTF, en novembre 2010, et actuellement, président de l’Association des Anciens Footballeurs du Togo (ASSAFT), Amouzou Têtê Anthonio, s’exprimant sur une radio locale, Koz FM, le lendemain de l’élection, s’enthousiasmait, en ces termes : « Vraiment, je suis très content des efforts, fournis par Samuel Eto’o, pour pouvoir arracher cette victoire, qui n’est pas du tout facile, car j’en sais quelque chose… Finalement, le rêve devient une réalité et l’ère du slogan : le football, aux footballeurs, se précise déjà, par l’élection de Samuel Eto’o, à la tête de la Fédération Camerounaise de Football, ce samedi 11 novembre 2021.».

Vouloir se permettre et tenter de faire un article, sur cet ancien Lion Indomptable, au creux des nuages qui l’entourent, cela demande beaucoup d’adresses et tellement d’idées. Tellement, il serait tout simple de relever que, Samuel Eto’o, venait de prendre le commandement de la Fecafoot, pour les quatre prochaines années. Et qu’en tant qu’ancien joueur, il promet de redorer le blason de l’instance sportive de son pays, confrontée, à beaucoup de problèmes, ces dernières années, et de réconcilier le football camerounais. Une expression qu’aucun candidat, élu à la Fecafoot, n’oserait tenir, sans frémir. Beaucoup d’observateurs, pensant aux simples promesses électorales, attribueraient cette même expression de l’actuel président, chaudement, élu de la Fecafoot, à une simple parole…

Le rappel du frère éditorialiste et les souhaits du président de l’ASSAFT

Tout comme, l’écrivait cette semaine, l’Editorialiste camerounais chevronné,  Jean Marie NZEKOUE : « Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient. Cette boutade attribuée à un ancien homme d’Etat français ne s’est jamais aussi bien illustrée que lors de la récente élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football ( Fecafoot). Bien que probable, la victoire de Samuel Eto’o, a quelque peu surpris de nombreux observateurs, dans la mesure où le match semblait gagné d’avance. Et ce, d’autant plus que le président intérimaire, candidat à sa propre succession, affichait une sérénité qui pouvait laisser croire que le résultat était connu d’avance. Seulement, les qualités d’ancien attaquant et d’arrière, par nécessité, ont finalement fait leurs effets, dans cette élection, pour qu’on écrive, au finish, que Samuel Eto’o, a confirmé, son statut de président de fédération exceptionnel et de providentiel…

Et pour avoir bénéficié de la bénédiction divine, afin de triompher, face, à cette bien solide adversité, il fallait avoir une véritable force de rassembleur. Et pour répondre, à la question épineuse, Samuel Eto’o peut-il relever ces défis ? Nos fouilles, dans leurs tentatives de réponses, se dévoilent à vous, lecteurs du continent africain et du monde ! « Durant sa campagne, l’ex-champion s’est en tout cas présenté en rassembleur. « Il s’est dit prêt à écouter les avis divergents, à tendre la main et même à associer des opposants à la gestion de la fédération », explique Jean-Samuel Biyong, journaliste à la CRTV Cameroon Radio Television. « Il estime que le foot camerounais est divisé depuis trop longtemps, notamment en raison des crises qui ont secoué la Fecafoot, et qu’il est temps de mettre fin à cela », ajoute un proche de l’instance. Le candidat Eto’o, avait ainsi courtisé de nombreux anciens internationaux, dont Emmanuel Maboang, Jules Onana, Roger Milla, Patrick Mboma, Rigobert Song et quelques autres, qui l’ont officiellement soutenu. »

Tellement de soutiens authentiques et qui se sont avérés, qui ont sans doute inspiré, le président Amouzou Têtê Anthonio, de l’Association des Anciens Footballeurs du Togo, qui termine, ses félicitations, au président de la Fecafoot, en ses termes : « Que Dieu le Tout Puissant, l’assiste et lui donne une très bonne santé, du courage, et surtout l’intelligence, pour assurer la noble mission, en relevant les grands et difficiles défis auxquels, il sera confronté, afin de servir d’exemple, aux autres nations de football africaines. Samuel Eto’o, vous avez déjà le soutien de l’ASSAFT ! ».

 

 


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