@JacquesPekemsi
Il n’y a plus aucun doute. La Coupe d’Afrique des Nations, aura lieu au Cameroun, en janvier prochain. Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (CAF), l’a confirmé ce mardi 21 décembre 2021 à Yaoundé, à l’issue d’une rencontre, avec Paul Biya.
Après des semaines d’incertitude, les acteurs du football africain, sont situés sur le sort de la CAN au Cameroun. Le président de la CAF, a confirmé ce mardi que la compétition au Cameroun, débutera bien le 9 janvier 2022, comme prévu.
« Le 9 janvier, on donnera le coup d’envoi… J’ai eu une réunion très fructueuse avec le président du Cameroun. Le plus important est son engagement. Lors de la réunion d’hier, j’étais un peu plus préoccupé. Hier, nous avons parlé des infrastructures, des installations. Un très bon travail a été fait pour s’assurer que nous accueillerons une CAN l’année prochaine au Cameroun qui rendra le peuple camerounais fier, tout comme le peuple africain dans son ensemble. L’objectif d’aujourd’hui était de se concentrer davantage sur Omicron car Omicron est un grand défi mondial », a confié Patrice Motsepe au sortir de son audience avec le président Paul Biya.
La réponse aux clubs européens
En dehors de la pandémie actuelle, qui préoccupe l’organisation, le Sud-Africain, a réagi au sujet des pressions des clubs européens, qui menacent de ne pas libérer les joueurs, pour la CAN.
« Nous voulons que nos joueurs africains évoluent en Europe, qu’ils y réussissent et qu’ils jouent dans le monde entier. Mais nous voulons aussi construire le football africain pour qu’il devienne un pôle d’excellence mondiale. Nous allons donc nous engager avec tous les clubs. De plus, nous sommes guidés par les règles de la FIFA. C’est très important car on ne peut pas toujours permettre le fait que l’Afrique passe en dernière et soit à la remorque », a ajouté le dirigeant.
Après avoir rassuré tout le monde, le président de la CAF, va prendre la direction de Doha, pour assister ce mercredi 22 décembre, à la Super Coupe africaine, entre Al Ahly et le Raja Casablanca.
