CAN 2021 – Kaba Diawara (Guinée) : « La Gambie est solide […] On va faire très attention »



La Guinée affronte ce lundi 24 janvier 2022, la Gambie en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. A la veille de cette rencontre, le sélectionneur Kaba Diawara était face à la presse. Occasion pour le technicien de dévoiler les ambitions du Syli national, qui va jouer sans son capitaine Naby Keita suspendu.

Journaliste – comment comptez-vous aborder le match de ce lundi contre la Gambie ?

On va essayer de faire le meilleur début du match possible. On va essayer d’aller jouer haut, presser et marquer rapidement. Ce n’est pas forcément sûr qu’on va y arriver mais on a l’intention. On joue vraiment ce match pour le gagner. On est très motivés. On a tiré le bilan du premier tour. On est contents d’être là. Et on va se battre pour rester.

La Gambie est une équipe, qui joue ensemble depuis trois à quatre ans. C’est une équipe solide. S’ils sont dans le Top seize, ils n’ont pas volé leur place. On va faire très attention. Peu importe l’adversaire, il faut être sérieux et gagner. Ce n’est pas dans notre habitude d’attendre. On va essayer de mettre la meilleure équipe possible pour vaincre tout simplement. Il y a un match à gagner, il y a un match pour aller en quart de finale.

Journaliste – Comment comptez-vous gérer l’absence de votre capitaine Naby Keita ?

C’est un joueur de classe mondiale, on ne peut pas le remplacer comme ça. Mais chez nous, on a un collectif assez fort. On a de la solidarité dans notre groupe. On va faire en sorte que le joueur qui rentre, déjà qu’il n’aie pas une pression sur excessive. Il faut qu’il joue comme il sait jouer, qu’il s’appuie sur le collectif pour rentrer sans pression. Le groupe est assez fort pour palier l’absence du capitaine.

Journaliste – Au vu du début de compétition timide du Syli, des attentes du public guinéen, monsieur le sélectionneur, êtes-vous sous pression ?

Non pas forcément. Moi je suis venu parce que je suis Guinéen. J’ai tellement voulu que notre pays soit très haut. Et là, on a l’occasion de faire partie du top 8. ça fait longtemps que la Guinée n’a pas atteint cet objectif. Il n’y a pas une pression supplémentaire. Chaque match qui viendra maintenant, apportera son lot de pression. Mais la pression, je l’ai sur les épaules depuis le mois de novembre, décembre en acceptant la mission. Je pense pouvoir compter sur mes joueurs, qui sont motivés autant que moi. Ils ont tous envie de réaliser une très grande performance. Et ce match arrive au bon moment.

Journaliste – Est-ce un avantage pour vous de jouer à Bafoussam, surtout que vous avez déjà disputé deux de vos trois matchs de poule sur ces installations ? 

Si c’est un avantage, on le verra à la fin du match si on est qualifiés. C’est clair qu’on a un peu de repaires au niveau de l’hôtel et au niveau du terrain parce qu’on a joué deux matchs. Mais après c’est 50, 50. Ce sont des matchs qu’il faut gagner, peut importe le lieu où on joue, peut importe l’adversaire. Il faut être sérieux, il faut être rigoureux.

 

Propos recueillis par l’un de nos envoyés spéciaux au Cameroun, Jacques Pekemsi


Articles récents