Suspendu par la FIFA, le Zimbabwe répond sèchement et refuse de se plier



Suspendu jeudi au même titre que le Kenya, le Zimbabwe a réagi à la décision de la FIFA. Selon la Commission des sports et des loisirs du pays, l’instance mondiale protège par ces décisions des prédateurs sexuels et des fraudeurs.

Dans un communiqué publié ce vendredi 25 février, la Commission des sports et des loisirs a répondu à la FIFA, au sujet de sa décision suspension. Une vraie réplique à la FIFA qu’elle accuse de fermer les yeux sur de graves allégations de harcèlement sexuel et de corruption à la fédération.

« La FIFA et la CAF sont pleinement conscientes d’une culture insidieuse de harcèlement sexuel perpétrée contre les arbitres de football féminins au Zimbabwe. Pendant les dix-huit mois qui se sont écoulés depuis que ces allégations ont été portées à leur attention respective, aucun des deux organes n’a ouvert d’enquête tangible axée sur les coupables dont les noms leur sont connus… Les statues de la FIFA ne font pas partie des lois du Zimbabwe. À l’inverse, la ZIFA, et en fait toutes les autres associations sportives nationales du pays, sont soumises aux lois du Zimbabwe » indique la note signée par Gerald Mlotshwa, le président de la commission. 

Cette commission mise en place par le gouvernement, espère tout de même un compromis, comme l’a souhaité le président de la CAF. Mais en attendant, la suspension de la ZIFA reste maintenue. 

« Dans l’attente d’un tel compromis, le comité ZIFA et le secrétaire général resteront suspendus. Les différentes affaires pendantes devant les tribunaux du Zimbabwe se poursuivront, de même que les procédures pénales et toutes les autres actions axées sur la restructuration du football dans notre pays. La ZIFA reviendra dans la famille du football lorsqu’elle sera en mesure de le faire » ajoute la note. 


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