Djamel Belmadi : « Le niveau de l’arbitrage africain est encore très loin du haut niveau »

Journaliste sportif rédacteur à Africa Top Sports. Amoureux de tous les sports, le football en l'occurrence. Passionné du micro, j'ai débuté le journalisme en 2012.




Après avoir résolu la question de son avenir et de celui de l’Équipe Nationale algérienne, Djamel Belmadi à livrer son impression quant à l’arbitrage africain.

Selon le tacticien algérien, l’arbitrage africain a encore du chemin. Belmadi pense que les dirigeants du football africain devraient régler le problème d’arbitrage et des infrastructures.

« Quand je vous dis que j’ai crié au loup de l’arbitre depuis 3 ans par des faits réels, ce qui n’est pas dans mes habitudes à la base, ni en tant que joueur ni en tant qu’entraîneur. C’est une catastrophe en Afrique. Chez nous, il faut régler l’arbitrage et les infrastructures, les dirigeants auraient dû s’intéresser surtout à ça. S’il y a des terrains et des stades qui se construisent ici et là, le niveau de l’arbitrage est encore très loin du haut niveau. Pour moi, on est, et tout le continent inclus, à l’âge préhistorique au niveau arbitrage. Voulu, pas voulu, veulent-ils l’arranger ou pas, est-ce que ça en arrange certains ou pas à la FIFA, je ne sais pas, mais celui qui veut en parler avec moi, qu’il vienne. J’ai travaillé en Asie, j’ai travaillé en Europe comme joueur. En Europe, on s’approche du niveau 0 erreur, surtout avec la VAR. En Asie, j’ai fait des colloques préliminaires à nos compétitions et, en sortant de la réunion, tu as l’impression que toi, homme intègre, il va t’arriver quelque chose tant ils sont pointus, assidus et exigeants. Là-bas, si tu entends, vois, ou es mêlé, c’est la prison et la radiation à vie du football. En Afrique, on est loin, quand on arrive dans ces compétitions-là, dans un match aussi important, c’est tout simplement un marché », a déclaré le technicien de 46 ans.


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Alfred ZIKPI
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