« Quand j’ai dit qu’il ne fallait pas le tuer, mais c’est une expression ! », Djamel Belmadi au sujet de Bakary Gassama

Journaliste sportif rédacteur à Africa Top Sports. Amoureux de tous les sports, le football en l'occurrence. Passionné du micro, j'ai débuté le journalisme en 2012.




Invité ce lundi dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, le technicien algérien a tenté de calmer le jeu en clarifiant ses déclarations.

Après avoir accusé l’arbitre gambien Bakary Gassama du match Algérie – Cameroun d’avoir faussé le résultat de la rencontre qualificative à la Coupe du Monde 2022, Djamel Belmadi a tenté de clarifier ses déclarations ce lundi.

« Les propos qui ont fait polémique, c’est 3 minutes sur 50 minutes. Des fois, il faut faire preuve de plus de déontologie journalistique et éviter de sortir les mots de leur contexte, ça peut créer de l’ambiguïté ou du mal entendu. Ce qui m’a dérangé, parce que je suis attentif à ce qui se dit, c’est que j’ai vu que le café-mille feuilles avait fait le tour du monde ! Ça me fait mal de me rabaisser à ce point pour expliquer ça. Le café-mille feuilles, c’était une expression, je n’ai quand même pas été guetté ce que le gars a mangé. Ça pouvait être un thé avec une tartelette ! Quand je disais que Gassama était confortablement installé à l’aéroport, c’était parce qu’il était affalé, il y avait un petit côté ‘je nargue, regardez-moi’. Ce que je veux dire par là, c’est que le côté il vient, il est installé comme ça, je n’ai pas supporté cette image. Quand j’ai dit qu’il ne fallait pas le tuer, mais c’est une expression ! C’est comme si on dit ‘c’est bon, j’ai tué personne’, c’est exactement dans cette lignée. Bien sûr que nous sommes contre la violence. Contrairement à ce que certains ont dit (l’ancien arbitre français Tony Chapron, ndlr), je ne voulais pas qu’il rentre avec une charrette et un âne. (…) J’estime, et 50 millions de personnes estiment, qu’on a été largement lésés. (…) Quand je dis ‘on ne va plus l’accepter’, ça veut dire qu’on va se plaindre, qu’on va envoyer des dossiers lourds à la FIFA. Je veux juste dénoncer le nœud du problème, qui est l’arbitrage africain. Je n’ai aucune espèce de souci à reconnaître des erreurs, si c’est ce que l’on veut me faire dire. Moi, c’est le fond qui m’intéresse, comment faire progresser notre arbitrage. (…) Vous vous rappelez quand Thierry Roland avait dit ‘vous êtes un salaud’ ? Il a parlé avec son cœur, c’est le football », a expliqué Belmadi.


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Alfred ZIKPI
Journaliste sportif rédacteur à Africa Top Sports. Amoureux de tous les sports, le football en l'occurrence. Passionné du micro, j'ai débuté le journalisme en 2012.