Lundi, Samuel Eto’o a été condamné pour fraude fiscale en Espagne. Une situation paradoxale, quand on sait que l’homme de 41 ans tente actuellement de réformer le football dans son propre pays.
« Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais. », dit-on souvent. Cette phrase s’applique comme une peau à Eto’o. Le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a été condamné à une peine de 22 mois de prison et à une amende. C’était lundi, à l’issue d’un procès pour avoir fraudé les autorités espagnoles sur ses droits à l’image alors qu’il était joueur de Barcelone entre 2006 et 2009.
Coïncidence étrange mais révélatrice :
La FECAFOOT, conduite par Eto’o, s’est engagée le même jour dans une procédure officielle contre la corruption. Selon Independant.ie, la FECAFOOT a convoqué 44 joueurs de huit clubs différents. Ils doivent répondre à une audience le mois prochain sur des allégations d’usurpation d’âge ou d’identité. Les concernés seront entendus lors d’une enquête prévue du 4 au 8 juillet. Tous sont soupçonnés de « faux titres (tromperie sur l’âge et/ou l’identité) et de complicité ».
'The hearings are a rare effort in Africa to stop age cheating, or identity fraud, which continues to be a major source of concern for the continent's football'https://t.co/6oDS3iKhhd
— Independent Sport (@IndoSport) June 21, 2022