Après le nul 1-1 concédé contre le Togo, le sélectionneur du Cameroun, Gabriel Zabo, a confié que ses joueuses avaient la possibilité de gagner. Pour lui, les Togolaises ont triché un peu.
Il s’agissait du deuxième match des deux équipes dans le Groupe B de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine 2022. Au stade Mohammed-V, un but sur pénalty de Afi Woedikou (28e) a ouvert le score pour les Togolaises. Derrière, Estelle Johnson (38e) a fait la parité pour les Camerounaises.
Journaliste : Vos sentiments ?
C’est une déception parce que nous avons mis tous les moyens pour pouvoir gagner ce match, on n’a pas gagné parce qu’on avait en face une équipe du Togo qui en voulait plus que nous. Il y avait de la place pour pouvoir marquer et sur le premier but c’est nous-même qui occasionnons un penalty sur une faute de la gardienne.
Journaliste : Je voudrais savoir si vous avez les clés en main pour pouvoir battre cette équipe qui est la Tunisie.
Je vous ai dit tantôt ici à l’issue du match contre la Zambie que le Togo allait venir jouer comme la Zambie et ce qui est sûr c’est que la Tunisie viendra jouer comme le Togo. Donc ce sera à nous de trouver la clé. On a dominé aujourd’hui le match sur tous les plans mais malheureusement il n’y a pas eu le résultat que nous attendions. Faut s’attendre encore à un match compliqué, difficile, un peu compliqué, mais il va falloir que nous sortions véritablement de nos entrailles ce que nous savons faire pour pouvoir gagner ce match parce que ce ne sera jamais facile pour le Cameroun. Ça sera un match très très difficile, on s’attend à une finale on doit gagner et il faut gagner donc il faut avoir un autre état d’esprit.
Journaliste : On a l’impression que vous êtes négatif par rapport à ce résultat (1-1). Est-ce parce que vous étiez le favori du groupe ?
Non ! Négatif, pourquoi ? Ce n’était pas aussi faute d’avoir essayé. Nous avons essayé. Bon il y a un autre facteur moi je pense que cette équipe là est comme la Zambie, elles ont triché sur certaines choses c’est-à-dire tomber tomber. Il faut que les décideurs puissent trouver un moyen à ce genre de choses, à ce genre de tricherie. Vous savez chacun vient avec ses armes, c’était à nous de marquer. Si nous avions marqué je pense elles n’allaient pas continuer à tomber. La faute nous revient entièrement et moi le premier fautif. Il faut qu’on prenne la résolution de marquer des buts et marquer plus de but que l’adversaire on a largement la possibilité de le faire et il faut qu’on le fasse.
Journaliste : Tactiquement est-ce que le Cameroun a été trop faible ou c’est le Togo qui a été trop fort ?
Est-ce qu’il est question de savoir si tactiquement le Togo a été fort ou pas, je ne pense pas. Il y avait un adversaire sur le terrain qui jouait et nous avions résisté. Mais j’ai dit notre problème ce n’est pas sur le plan tactique c’est plus sur le plan de la réussite je pense qu’il faut voir ça sur cet angle là aussi. Donc on a pas la réussite on n’a pas encore la réussite dans cette compétition là et je pense que c’est la fin et c’est la prochaine fois qu’on aura la réussite. Et vous allez voir le jour où on aura la réussite on va marquer deux trois? voire quatre buts. Ce n’est pas un plan tactique ce n’est pas un problème d’état d’esprit mais j’ai dit nous avons besoin d’un petit facteur de chance aussi parce que dans les grandes compétitions il faut avoir ça aussi.
Journaliste : Est-ce que vos joueuses n’ont pas un excès de confiance, est-ce qu’elles ne se disent pas quelles sont les meilleures favorites et qu’elles vont gagner le match ?
Être favori dans une compétition, il faut gagner des matchs. Je pense qu’aujourd’hui si on s’est vu trop beau contre le Togo il faudrait qu’on se voit un peu plus laid contre la Tunisie.
Propos recueillis par Dounia Mesli.
