[CAN 2022] – Afrique du Sud : Desiree Ellis, « Nous devons être plus cliniques » contre la Zambie



La sélectionneuse de l’Afrique du Sud Desiree Ellis et l’attaquante Jermaine Seoposenwe ont animé la conférence de presse traditionnelle ce dimanche après-midi, à la veille de leur match des demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine 2022 contre la Zambie.

Le match des Banyana Banyana contre les Copper Queens a lieu le lundi 18 juillet 2022 à 17H GMT au Stade Mohammed-V de Casablanca au Maroc. En conférence de presse, Ellis a appeler ses filles à être plus cliniques devant les buts.

Le vainqueur de ce derby de l’Afrique Australe affrontera le vainqueur de la deuxième demi-finale entre le Maroc, pays hôte, et le Nigéria, champion en titre.

Journaliste : comment préparez-vous le match des demi-finales de demain contre la Zambie ?

Desiree Ellis : Nous nous préparons très bien. Ce sera une grande bataille demain, les joueuses le savent. Elles se sont préparées en conséquence et elles savent quoi faire et ce que nous voulons d’elles pour ce défis.

Journaliste : comment toi et tes coéquipières préparez le match de demain ?

Jermaine Seoposenwe : On est prêtes pour le match. Nous nous sommes préparées pour le match de lundi. On est prêtes pour la suite du tournoi. Tout se passe bien.

Journaliste : vous avez encaissé 2 buts en 4 matchs jusqu’à présent, ainsi que votre adversaire de demain, la Zambie. Comment comptez-vous aborder ce match offensivement ?

Jermaine Seoposenwe : Nous les attaquantes, nous allons essayer de nous créer des possibilités de marquer. C’est vrai, elles n’ont encaissé que deux buts depuis, tout comme nous, mais nous trouverons les failles pour les contourner et faire ce que nous voulons. Ce ne sera pas facile, mais nous savons quoi faire.

Journaliste : comment comptez-vous corriger les erreurs du dernier match, où vous n’avez marqué qu’un seul but et où vous avez été acculé ?

Desiree Ellis : C’est le football, parfois vous arrivez à avoir l’efficacité, parfois non. L’important était de gagner. Nous aurions pu faire mieux, les attaquantes auraient pu faire mieux, elles le savent. Maintenant nous sommes qualifiées pour la Coupe du monde (féminine de la FIFA 2023). Donc nous sommes focalisées sur les demi-finales. Les erreurs du dernier match ont été discutées avec les filles. Nous avons déjà parlé de tout ça. Mes joueuses savent quoi faire et nous nous attendons à un meilleur match que le dernier (1-0 contre la Tunisie en quarts de finale).

Journaliste : après avoir échoué en demi-finales en 2018, pensez-vous avoir surmonter le choc ?

Desiree Ellis : Maintenant c’est le match de demain qui nous intéresse le plus. Nous avons eu beaucoup de défis. En 2014, nous étions dans une position similaire où nous avons perdu les demi-finales et nous avons dû jouer une éliminatoire pour la troisième place et nous n’avons pas réussi, nous avons donc dû nous assurer que cela n’arrive plus cette année. Donc le moral est au top, psychologiquement nous avons surmonté tout cela.

Journaliste : lors du dernier match, vous avez frôlé l’égalité et donc les prolongations, avez-vous revu la gestion des fins de match ?

Desiree Ellis : Je tiens à féliciter les joueuses même si c’était frénétique et mouvementé. Elles se sont battues les unes pour les autres et ont veillé à ce que nous ne concédions pas. La pression des qualifications est sur notre dos.

Journaliste : ressentez-vous la pression avant ce match ?

Desiree Ellis : C’est un autre match sous pression (contre la Zambie) et nous l’attendons avec impatience. Dans chaque match, nous avons montré que nous pouvions créer et nous devons simplement être plus cliniques. Le match contre les Tunisiennes aurait pu prendre une direction différente si nous n’avions pas tenté notre chance. Ces matchs à élimination directe, vous perdez une fois et vous n’avez pas de seconde chance. Il n’y a pas trois points et vous devez vous assurer de gagner. Donc il nous faut avoir un résultat qui nous fasse aller en finale. Nous y croyons.

Propos recueillis par Dounia Mesli depuis Casablanca au Maroc.


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