[CAN 2022] : Gaolethoo Nkutlwisang, « Nous rentrons au Botswana en étant fières de notre participation »



L’équipe nationale féminine du Botswana est éliminée en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine 2022 et de la course à la Coupe du monde féminine de la FIFA 2023. La sélectionneuse des Mares Gaolethoo Nkutlwisang a exprimé sa fierté à propos de cette participation historique en conférence de presse.

Le dernier match des Mares a été contre les Lionnes indomptables. Une rencontre jouée dimanche soir au Moulay Hassan FUS stadium de Rabat au Maroc. Vainqueur, le Cameroun a rejoint le Sénégal tombeur de la Tunisie.

Les deux nations se sont qualifiées pour les Barrages de la compétition mondiale de la FIFA qui ont lieu en février 2023 contre huit autres équipes. Cependant, en tant que débutant dans le tournoi africain, le Botswana se dit fier d’avoir atteint les quarts de finale de la CAN féminine 2022, et d’avoir disputé les éliminatoires du tournoi mondial.

Journaliste : quel commentaire faites-vous du match de ce soir ?

Merci beaucoup. Je voudrais féliciter mon équipe du Botswana qui a fait face peut-être à la force des Camerounaises. On a fait un bon match sauf, les dernières minutes de la première mi-temps où on a baissé la garde, conduisant au but qu’on a encaissé.

Journaliste : vous dirigez le Botswana depuis 2019, quel est maintenant l’avenir de cette équipe du Botswana après ce tournoi ?

Merci beaucoup. Moi, l’entraîneuse tout comme toute l’équipe, nous rentrons à la maison. Nous rentrons au Botswana en étant fières de notre participation. Nous avons fait plus qu’une participation. On s’est battu, on a montré à l’Afrique et aux yeux du monde ce dont nous étions capables et que nous avions quelque chose à montrer. Mais à propos de l’avenir de l’équipe. C’est une équipe jeune qui a une moyenne d’âge de 25 ans. Tout ce que je peux dire à propos de vos questions c’est que, peu importe l’entraîneur qui est à la tête du Botswana, l’équipe a une bonne base, une bonne fondation pour un meilleur avenir.

Journaliste : après ce tournoi au Maroc, que pensez-vous que l’équipe doit améliorer pour l’avenir après cette petite expérience ?

Première des choses, nous avons joué avec les meilleures équipes. Donc forcément nous avons acquis de l’expérience. Moi en tant qu’entraîneur du Botswana et avec cette grande qualification, j’ai tiré beaucoup de choses avec lesquelles je rentre à la maison. Et cela nous a fait devenir une plus grande équipe et une plus grande entraîneuse.

Journaliste : après votre participation, qu’elles joueuses de votre équipe pensez-vous qu’elles vous ont surprises par leur talent ?

(Rire). Je ne peux pas évoquer une équipe. Je pense que toutes les joueuses de l’équipe ont bien joué. (Rire) Vous avez une équipe dont deux joueuses évoluent à Mamelodi Sandows et qui ont gagné la Ligue des champions de la CAF féminine (2021). Le fait qu’elles aient joué hors du Botswana leur a donné beaucoup d’expériences. Je pense que ce que nous avons montré ici (au Maroc) découle de cette expérience mais aussi de ces jeunes joueuses qui évoluent au Botswana dans des académies et des équipes d’université.

Journaliste : en tant qu’entraîneur, est-ce que vous n’aimeriez pas aller chercher en Europe des joueuses qui évoluent dans des ligues à l’image du Maroc ou du Nigeria ?

Oui, c’est très important en tant qu’entraîneur, quand vous préparez des tournois comme ces grands tournois, d’avoir des joueuses qui évoluent dans d’autres pays. Parce qu’elles peuvent apprendre d’autres choses dans ces structures dans ces pays.

Journaliste : cela ne vous tente pas une formation de perfectionnement en tant qu’entraîneuse ?

Moi ? (Sourire) Oui, j’aimerais bien aller me perfectionner en Europe et suivre une formation. Mais vous savez, je ne suis pas entraîneuse à plein temps, mais ce serait intéressant pour moi de suivre une meilleure formation.

Propos recueillis par Dounia Mesli.


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