Aliou Cissé : Le sélectionneur sénégalais met au défi Aurelio de Laurentiis

Journaliste sportif rédacteur à Africa Top Sports. Amoureux de tous les sports, le football en l'occurrence. Passionné du micro, j'ai débuté le journalisme en 2012.




Après Kalidou Koulibaly, c’est Aliou Cissé qui a répondu aux propos polémiques du président de Naples Aurelio De Laurentiis sur les joueurs africains.

En effet, il y a quelques jours, Aurelio De Laurentiis a défrayé la chronique en déclarant qu’il ne recruterait plus jamais de joueurs africains. Lassé de voir son équipe s’affaiblir à chaque période de CAN, il a donc juré de faire les recrutements en conséquence.

Touché par ces propos, le tacticien sénégalais Aliou Cissé a répondu au président du Napoli Aurelio de Laurentiis sur BBC Afrique à propos de son intention de ne plus recruter d’internationaux africains.

« Pour moi, le président de Napoli est un grand monsieur. Moi, je l’ai rencontré et rien qu’en lui serrant la main on sent que c’est un mec sérieux et honnête. Et j’ai beaucoup de respect pour lui. Mais qu’ils essayent pour voir. Je le défie d’essayer de ne pas sélectionner les joueurs africains. Peut-être que vous ça vous étonne, mais moi je suis surpris qu’on en ait fait un débat. Il y a quelques mois, l’entraîneur de Liverpool avait dit que la CAN était un petit tournoi. Mais, au moins, il a eu l’honnêteté de dire tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Mais cette histoire-là ne commence pas avec cette génération. Peut-être que vous venez de la découvrir, mais à notre époque c’était la même chose. Rien n’a véritablement changé. Les clubs ont la hantise de cette CAN-là. Mais nous, notre CAN, c’est important pour notre pays. C’est important pour notre continent. Un joueur de football n’aura toujours qu’une seule équipe nationale », a déclaré le technicien de 46 ans.

Arnaud BOCCO


Articles récents

Alfred ZIKPI
Journaliste sportif rédacteur à Africa Top Sports. Amoureux de tous les sports, le football en l'occurrence. Passionné du micro, j'ai débuté le journalisme en 2012.