S’il brille avec Ajaccio, Youcef Belaili (30 ans, 5 matchs et 3 buts en L1 avec AC Ajaccio cette saison) n’a pas connu la même réussite du côté de Brest. L’ancien entraîneur du club breton, Michel Der Zakarian, a pointé du doigt l’entourage néfaste de l’ailier algérien.
L’ancien entraineur de Brest estime que si Youcef Belaili n’a pas réussi au Stade Brestois c’est à cause de ses proches. Dans une interview accordée à L’Equipe, l’entraineur français a blâmé l’entourage du Fennec. Pour lui, c’est à cause d’eux qu’il n’a pas eu la carrière que beaucoup lui promettaient. « C’est un gentil garçon. C’est plutôt son entourage, des gens, de pseudo-amis ou cousins qui font n’importe quoi. Il n’arrive pas à leur dire non… avec un talent indéniable. Il faut l’aimer, le cajoler, pour l’amener où tu veux. Il faut aussi le secouer pour qu’il fasse des séances à haute intensité à répéter en match. » a-t-il révélé, tout en rappelant que « les grands joueurs sont constants » et que l’Oranais, lui, « a oublié quelque chose en route ».
Le principal visé par ses déclarations c’est le père de Youcef, vu qu’il est précédé d’une réputation sulfureuse en Algérie. Une opinion que ne partage pas cependant Johan Cavalli, dirigeant de l’ACA. « Les trajectoires de carrière sont ce qu’elles sont. J’ai eu son papa au téléphone, quelqu’un de très réfléchi », a-t-il assuré.
Le manager de 59 ans a aussi avoué que Belaili supportait mal de vivre loin de sa famille et que c’est ce qui fait que les choses ont dégénéré : « Il était seul. Il avait le cafard car sa femme n’avait pas de visa, il s’emmerdait. Il a eu du mal à supporter la situation »
Aujourd’hui, c’est donc en Corse que Belaili essaye de se relancer. Au grand bonheur des Ajacciens et de leurs supporters. « S’il est avec Ajaccio, ce n’est pas normal, il le sait très bien. Il n’est pas venu en marche arrière mais parce qu’il a rencontré des gens humains, qui ne lui mentent pas. Et il voulait laver son nom », a conclu Cavalli.
