CHAN 2022 – (Congo 0-0 Niger) : Jean Elie Ngoya, « Le verdict il est là, il faut rentrer à la maison »



Après leur nul 0-0 contre le Niger au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2022, le sélectionneur congolais Jean Elie Ngoya a donné ses impressions en conférence de presse.

Journaliste : vos impressions ?

Comme ce que j’avais dit en conférence de presse, on voulait un beau match. Présenter une nouvelle face de l’équipe du Congo. C’est ce que j’avais dis. Cette équipe a été remaniée à 60% peut-être 70%. Donc voilà, c’est la loi du sport. On est dans un groupe à 3. Notre équipe était en train de monter en puissance. Vous avez dû le voir sur les deux mi-temps. Ils vont rentrer à la maison. C’est dommage.

Journaliste : vous venez de jouer ce grand match. Quels sont les enseignements que vous tirez à ce stade de votre élimination ?

L’enseignement c’est que quand vous êtes dans une compétition de cette envergure, quand vous avez les occasions il faut les mettre au fond. On en a eu deux en première période, même si nous savions que nous devions jouer au chat et à la souris dans ce match-là à 0-0 à la mi-temps. Il fallait se maintenir en vie et en deuxième mi-temps on a essayé de jouer à notre tour à notre rythme avec une qualité de jeu bien meilleur. Mais malheureusement ça ne se joue qu’en 90 minutes. Et dans un groupe à trois, le verdict il est là, il faut rentrer à la maison.

Journaliste : vous avez joué contre le Cameroun et contre le Niger. Si vous devez rejouer contre une d’entre elles, laquelle choisiriez-vous ?

Malheureusement, on ne peux pas faire un retour en arrière. Les deux équipes valent leur pesons d’or, je ne pas d’appréhension sur le choix de l’une ou l’autre. Elles se valent entre elles.

Journaliste : qu’est-ce qui vous a manqué étant donné que vous aviez le match en main ?

La maladie de notre football c’est l’efficacité dans les 20 derniers mètres. On ne peut pas dire que cette équipe a présenté une mauvaise copie. Les occasions, on les a eu. C’est à nous de corriger. C’est avec regret qu’on doit malheureusement rentrer à la maison. On a des choses à corriger. On doit se remettre au travail, notamment dans la finition.

Journaliste : comment voyez-vous le match du Niger contre le Cameroun ?

On a tous joué au chat et à la souris. On espérait une victoire contre le Niger et une autre du Niger contre le Cameroun pour espérer se qualifier. Mais vous même vous avez vu l’équipe était en train de monter en puissance, dans son jeu et dans son organisation. Mais malheureusement c’est la loi du football. On a perdu. On est éliminé.

Dounia MESLI (de notre envoyée spéciale en Algérie) : on a vu vos joueurs dépités au terme du match suite à l’élimination. Qu’est-ce que vous leur avez dit à la fin ? Comment voyez-vous la suite pour le Congo, pour vous-même ? Trouvez-vous injuste que vous soyez dans un groupe à trois justement ?

On ne peut pas dire que c’est injuste mais c’est le règlement qui l’a voulu comme ça. Donc après il faut s’y plier. Concernant mes joueurs, je les ai encouragés. C’était un faux pas. Un vrai faux pas, le premier match contre le Cameroun. On ne peut plus y revenir. Je pense qu’il faut qu’on soit objectif. Et concernant cette équipe, il y a 14 joueurs qui sont éligibles en U23 donc pour mars là contre l’Afrique du Sud, il y a 8 joueurs qui sont en U20. Donc ils vont déjà repartir en compétition. Donc pour moi, c’était un bon apprentissage mais le seul choc c’est qu’on a l’habitude d’être au moins en quart de finale. On nous avait demandé d’arriver au moins en demi. C’est pas ce qu’on a fait. Les résultats techniques c’est ma responsabilité.

Journaliste : des retrouvailles avec le sélectionneur du Niger Harouna Doula Gabde, c’était comment ?

Rien de spécial. C’étaient de bonnes retrouvailles derrière un beau match de football. Même si on est éliminé, je garderai toujours mon amitié pour Harouna Doula Gabde. Ça, ça ne changera pas.


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