Questionné sur la nomination de Nibombé Daré au poste de sélectionneur des Éperviers du Togo, Emmanuel Adebayor se montre franc et direct.
Dans une récente sortie, Nibombé Daré a évoqué la relation tendue qu’il peut y avoir entre lui et son ancien coéquipier en sélection, Adebayor. Quand l’opportunité s’est présentée de parler du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale togolaise, le Ballon d’or africain 2008 a répondu.
ATS : si vous devez envoyer un message au nouveau sélectionneur des Éperviers du Togo, votre ancien coéquipier, ce serait lequel ?
Bonne chance à lui [Nibombé Daré]. Tout le Togo est derrière lui, y compris moi. De toutes façons, je me suis battu pour beaucoup de choses en étant joueur de la sélection. J’ai joué avec lui, j’étais son capitaine. Aujourd’hui, c’est l’entraîneur du Togo. Je suis content pour lui.
Maintenant, content pour lui ne veut pas dire grand chose. Le plus important, c’est le résultat. S’il peut nous ramener le résultat, je serai encore plus content par rapport à ce qu’on a vécu.
On a vécu des moments extraordinaires. Lui-même, il a dit la dernière fois dans une interview que ‘s’il devrait aller en vacances, ça ne serait pas avec moi. Si je devrais aller en vacances aussi, ça ne serait pas avec lui.
Mais le plus important, c’est qu’on puisse travailler main dans la main pour que le Togo aille vers l’avant. Moi, je ne veux pas travailler avec eux, mais je serai toujours avec eux de loin. Dans mon cœur, le Togo restera toujours le Togo.
Voilà pourquoi aujourd’hui, je peux vivre à Paris, je peux vivre à Londres, je peux vivre au Ghana. J’ai de vraies maisons dans ces pays, mais j’ai choisi de vivre chez moi parce que j’ai tant d’amour pour ce pays.
L’idée, c’est d’avoir un Togo qui avance, un Togo qui gagne des matchs, un Togo qui se qualifie pour les Cannes, un Togo qui gagne des matchs, un Togo qui peut, pourquoi pas, titiller les grandes nations, que sont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigeria ou le Ghana.
Aujourd’hui, malheureusement, le Togo va mal, mais je pense qu’on ne peut pas tomber plus bas que bas. Aujourd’hui, je pense qu’avec le staff qu’on a, les dirigeants qu’on a, qu’on le veuille ou pas, on est obligé de lui faire confiance pour que les choses changent.
ATS : merci d’avoir accordé cette interview à New Wolrd TV et à Africa Top Sports.
