
Presnel Kimpembe a enfin retrouvé les terrains sous le maillot du PSG après près de deux ans d’absence. Entré en jeu en toute fin de match face au Mans (2-0) en Coupe de France, le défenseur parisien a été accueilli par une immense ovation du public. Ému, fier, et reconnaissant envers ses coéquipiers et supporters, il a savouré chaque seconde de ce moment tant attendu.
« C’est gentil, merci. Vous m’avez manqué (en s’adressant aux journalistes, ndlr). »
Journaliste – Pour faire dans l’ordre chronologique des choses, qu’est-ce que tu as ressenti au moment de partir à l’échauffement avec cette acclamation des supporters qui étaient devant toi ?
Beaucoup de fierté. C’était un accomplissement, un grand pas vers l’avant. Ça m’a fait vraiment chaud au cœur de voir tout le public qui m’a acclamé. Je les remercie d’ailleurs.
Journaliste – Ça a été long ?
Très très long, très très long (il répète). Mais je suis quelqu’un de patient. Je sais que tout passe par le travail. J’attendais cette opportunité de pouvoir revenir pour aider les coéquipiers, même si c’était très très long [d’attendre de rejouer].
Aujourd’hui, je suis très très heureux et très très fier d’avoir pu contribuer à cette victoire ce soir.
Après presque 2 ans loin des terrains, Presnel Kimpembe est enfin de retour ! Sa réaction au micro de @ATS_fr
« C’est ma force principale, ma mentalité. Être patient, très croyant aussi. J’ai eu la chance d’être bien entouré, et c’est ce qui m’a permis de passer… pic.twitter.com/ietI3fQfkj
— Dounia Mesli (@Mesli_Dounia) February 4, 2025
Africa Top Sports – Presnel vous êtes une icône du PSG. Qu’est-ce qui vous a aidé à tenir ? Luis Enrique, en conférence de presse n’a pas tari d’éloges sur vous, même si c’était un terrain difficile ce soir. Qu’est-ce qui vous a aidé à rester focus ?
Je dirais que c’est ma force principale. C’est ma mentalité. C’est le fait d’être patient. Très croyant aussi. Ça m’a aidé à surmonter ces épreuves, ces étapes. J’ai eu la chance d’être bien entouré, d’avoir ma famille, mes amis au plus proche de moi. Et c’est ce qui m’a permis aujourd’hui de pouvoir passer ce cap-là.
Journaliste – Le geste d’Achraf [Hakimi] de tout de suite venir vers toi et te donner le capitanat, c’est beau ?
C’est beau, c’est magnifique. J’ai la chance d’avoir des collègues qui sont restés derrière moi pendant cette convalescence. Tout ce temps de préparation, de réhabilitation, c’était compliqué. Mais j’ai eu la chance d’être bien entouré.
Journaliste – Pendant le match, ça a duré 10 minutes. Elles t’ont semblé longues ? Pas assez longues ?
Oh super longues (il s’exclame). Mais on en profite parce qu’on joue pour ça. Ça m’a fait plaisir de pouvoir revenir, même si c’était 10 minutes, c’était les 10 minutes les plus longues de ma vie. Vraiment, je les ai savourées.
Journaliste – Avec un petit carton en plus.
Oui c’est la spéciale.
Journaliste – Qu’est-ce que ça vous a appris cette longue indisponibilité ? Qu’est-ce que vous en retirez de positif ?
Beaucoup de patience, beaucoup d’expérience. C’est une épreuve qui a été vraiment compliquée. Je ne la souhaite à personne. C’est un nouvel homme qui grandit aussi, qui mûrit.
Attendre dans son coin, ce n’est pas facile, mais ça a été chose faite. Ce soir, je suis vraiment très, très content.
Journaliste – Comment tu te sens aujourd’hui physiquement ? Parce que maintenant, on t’a revu. Forcément, on va avoir envie de te revoir. Est-ce que, je ne sais pas, te parler d’un Brest en Ligue des Champions, c’est peut-être aller trop vite ? Est-ce que te parler de plus de matchs en Ligue 1, c’est déjà être un peu plus « sage » ?
Il n’y a pas de sage ou pas sage. Je prends ce que le coach va me donner. Après, c’est lui le chef. C’est lui qui décide. Je suis là. C’est le plus important, vraiment. Et comme je vous ai dit, je savoure au maximum.
C’était super long. Quand le coach me donnera l’opportunité de pouvoir aider l’équipe, c’est à moi de répondre présent et d’avoir ce rôle-là qui est celui qui est aujourd’hui.
Il faut d’aider l’équipe au maximum, comme je le fais.
Journaliste – Quand on a attendu aussi longtemps malgré le froid, est-ce que tu avais envie de quitter le terrain ? Est-ce que tu avais envie de rester encore longtemps ?
Non il pouvait faire -15 [degrés]. Je pense que le corps était chaud déjà, même si c’était une température assez fraîche. Comme je l’ai dit, on profite de tous ces instants. On prend ce qu’on donne. Ça fait toujours plaisir.
Photo : ATS