UCL – Le PSG prend déjà une sérieuse option de qualification



Largement dominateur, le PSG s’est imposé facilement (0-3) face au Stade Brestois ce mardi au Roudourou lors du barrage aller de la Ligue des champions.

Avant le match retour, prévu le 19 février au Parc des Princes, le PSG dispose d’une avance confortable.

Les 8es de finale se rapprochent sérieusement pour Paris, qui continue sur un rythme infernal en 2025. Le PSG a surclassé les Bretons, pourtant vaillants, mais il y avait deux mondes d’écart.

Après Manchester City et Stuttgart, Paris continue de dévorer avec appétit ceux qui se présentent à lui, avec des ambitions grandissantes.

Vitinha ouvre le bal sur pénalty, Dembélé double la mise

Dans une ambiance des grands soirs, le Roudourou était en effervescence. Ce qui n’a pas impressionné les hommes de Luis Enrique, qui ont immédiatement pris le contrôle du ballon en s’installant dans le camp adverse. Largement battus par le PSG (2-5) en Ligue 1 il y a deux semaines, les Brestois adoptaient un plan bien défini : un bloc défensif reculé et compact dans l’axe.
Dominateurs, les Parisiens se faisaient pourtant une grosse frayeur à la suite d’un dégagement maladroit de Donnarumma directement sur la tête d’Ajorque. Heureusement pour le portier italien, le cuir filait à côté de la cage vide. Quelques minutes plus tard, Paris se procurait enfin une première occasion avec une frappe de Neves sur Bizot.

Quelques secondes plus tard, un tir à bout portant de Dembélé heurtait le bras de Lees-Melou. Avec l’aide de la VAR, l’arbitre désignait logiquement le point de pénalty. Vitinha ouvrait le score en frappant du gauche avec beaucoup de sang-froid, digne de Neymar (0-1, 21e).
Malgré une timide réaction, Brest continuait de subir face au pressing du PSG. Mais sur un nouveau corner, Paris frôlait la correctionnelle avec une tête de Sima sur le poteau !

Avant la mi-temps, Bradley Barcola était tout proche de faire le break sur un tir qui passait tout près du cadre. Après un contre rapide qui partait de la surface de réparation parisienne, Dembélé se montrait efficace avec un tir placé au premier poteau pour doubler la mise (0-2, 45e).

Dembélé, irrésistible, encore buteur

Les Brestois sont revenus des vestiaires avec de bonnes intentions et ont multiplié les offensives, dont une frappe dangereuse de Sima repoussée sur le poteau par Donnarumma.
Dans la foulée, Paris pensait inscrire le but du K.O avec Désiré Doué, mais la VAR signalait un hors-jeu de Barcola au départ de l’action.
Les Bretons commençaient à lâcher prise. Dembélé était proche du doublé, mais ratait une énorme opportunité en ne cadrant pas sa frappe malgré un angle ouvert. Puis, c’est Barcola qui perdait son duel face à Bizot.

Décidément en grande forme, Ousmane Dembélé ne lâchait rien et profitait d’une situation confuse dans la surface des hommes d’Éric Roy pour prendre le dessus devant Coulibaly et Camara, s’offrant ainsi un doublé sur une frappe déviée par Chardonnet (0-3, 66e).

Les Brestois tentaient de sauver l’honneur, mais le PSG parvenait rapidement à gérer les débats. Et sans trembler dans les derniers instants, Paris validait ce large succès pour prendre une très grosse option sur la qualification en 8es.

La question : Jusqu’où peut aller Paris ?

En 2025, ce n’est plus le même PSG et le changement est tellement spectaculaire qu’il autorise de nouvelles ambitions à Paris.

Après une première phase en dents de scie, l’équipe est devenue chirurgicale, à l’image d’un Ousmane Dembélé qui revigore son équipe. Avec 18 buts lors de ses 11 derniers matches, il incarne un nouveau PSG, plus solide, plus fort.

Face à Manchester City, le PSG a su redorer son blason. Face à Brest, ils ont confirmé leur supériorité avec la manière. Il est légitime de se demander si, aujourd’hui, Paris ne fait pas son retour parmi les outsiders sérieux en Ligue des champions.
Le déclic observé face aux hommes de Pep Guardiola au Parc des Princes en janvier a donné naissance à un tout autre collectif.

Brest a manqué quelques grosses occasions et a même touché par trois fois les montants. Mais la capacité des Parisiens à créer du danger sur chaque transition est une force indéniable qui pourrait leur permettre de vaincre même les meilleures équipes.

Sauf cataclysme, ce sera le Barça ou Liverpool qui se dressera au prochain tour. On aurait pu promettre l’enfer au PSG il y a encore un mois face au feu offensif du Barça ou à la maturité collective des Reds. Aujourd’hui, c’est le flou qui est de mise.


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Raphael Chader
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