
À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, les langues commencent à se délier dans les camps des favoris. L’international algérien Farès Chaibi s’est exprimé sur le prochain choc du groupe E, qui opposera son équipe au Burkina Faso, le 28 décembre prochain.
Dans une déclaration lucide et pleine de respect envers ses adversaires, le milieu offensif de l’Eintracht Francfort a tenu à rappeler d’abord la complexité du football africain, souvent sous-estimée par ceux qui évoluent en Europe.
« Il faut savoir que, les joueurs qui jouent dans les équipes nationales européennes ne se rendent pas compte de la difficulté de jouer en Afrique. Et de la difficulté des Coupes d’Afrique, surtout. »
Ensuite, il a précisé que l’Algérie, qui reste sur une sortie prématurée lors de la dernière édition, veut éviter les erreurs du passé. Chaibi souligne les progrès réalisés par les Fennecs et affiche une ambition claire :
« On est un grand pays, mais pourtant on est sortis au premier tour. Mais l’Algérie maintenant, on a un renouveau. On s’entraîne bien, on joue bien. On gagne tous nos matchs pour l’instant. On a hâte d’arriver à cette Coupe d’Afrique et de montrer à tout le monde qu’on est toujours là. »
Interrogé sur les Étalons du Burkina Faso, Farès Chaibi n’a pas tari d’éloges, pour conclure:
« C’est connu, c’est une très bonne équipe en Afrique. C’est surtout une équipe qui fait toujours mal contre les grosses nations africaines. Que ce soit le Burkina ou tous ceux qui sont dans notre poule, ils seront dangereux. On ne prendra aucune équipe à la légère. »
Dans ce groupe E , où figurent également la Guinée Équatoriale et le Soudan, chaque point comptera. L’Algérie semble prête à relever le défi, mais reste consciente que la CAN est un tournoi à part, où rien n’est jamais acquis.
Propos recueillis par Stéphane Bassalia Ouattara pour Africa Top Sports