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À 42 ans, Fouad Ben-Najah est plus qu’un simple supporter du Paris Saint-Germain. Coach des U18 de Villemomble SF, il partage avec passion son regard sur la nouvelle direction prise par le club parisien et délivre un message fort aux jeunes joueurs.
Un appel à la jeunesse parisienne : « Soyez patients, travaillez »
En tant qu’éducateur et observateur avisé du football francilien, Fouad Ben-Najah connaît bien les défis de la formation. À travers son engagement auprès des jeunes de Villemomble SF, il plaide pour une approche fondée sur l’effort et la patience.
« Le message que je veux transmettre à la jeunesse, c’est de ne pas vouloir tout tout de suite. On ne devient pas titulaire du jour au lendemain. Regardez Mayulu, il travaille, il accepte le temps de jeu. C’est un exemple, tout comme Warren Zaire-Emery. »
Pour lui, la stabilité est un atout essentiel dans le développement d’un jeune joueur :
« Ne vous laissez pas manipuler par des discours d’agents ou d’entourage. Si vous avez la chance d’être dans le groupe du PSG, restez, apprenez, grandissez. Vous êtes dans un top club. Il faut aller au bout de l’aventure. »
Luis Enrique, l’homme de la reconstruction
Ben-Najah ne cache pas sa satisfaction face au virage pris par le PSG. Après des années où l’image semblait primer sur le sportif, il voit dans la nomination de Luis Enrique une vraie révolution.
« Pendant trop longtemps, le club s’est éparpillé dans le marketing. L’arrivée de Beckham, puis Messi… Ça n’avait plus de sens. Mais aujourd’hui, grâce à la direction et au coach, on revient à l’essentiel : le football. »
Il salue la capacité de l’Espagnol à affirmer son autorité et à restaurer une culture du mérite :
« Il a mis l’institution au-dessus des joueurs. Il a montré que personne n’était au-dessus du club. C’est exactement ce qu’on attendait. »
Une politique de recrutement cohérente
Le technicien francilien se réjouit également du profil des nouvelles recrues, à la fois talentueuses, jeunes et attachées à l’idée de progression collective.
« On voit arriver des profils comme Bradley Barcola, Desiré Doué. Et surtout, on garde nos pépites comme Warren. Avant, on perdait des talents comme Camavinga ou Tchouaméni. Aujourd’hui, on les attire à nouveau. »
Concernant le recrutement de Khvicha Kvaratskhelia cet hiver, Fouad Ben-Najah y voit une décision lucide et stratégique :
« Beaucoup réclamaient Leão, mais Kvara, c’est exactement le profil voulu par le coach. Un joueur généreux, impliqué, qui joue pour le collectif. »
Une dynamique enfin à la hauteur des ambitions
Pour Fouad Ben-Najah, le PSG version 2024-2025 incarne enfin ce que les supporters attendent depuis des années : une équipe, une vision, une institution respectée.
« On a un vestiaire sain, un coach écouté, un vrai jeu collectif. L’équipe avance, il y a un turnover intelligent, le bureau fait son travail… Tous les voyants sont au vert. »
Deux demi-finales consécutives de Ligue des Champions, une invincibilité remarquable et une base solide pour l’avenir : Ben-Najah estime que le club est sur le bon chemin.
« On ne s’enflamme pas, mais on a retrouvé notre identité. Maintenant, il faut rester dans cette dynamique, continuer à privilégier le sportif. »
Conclusion : « L’institution avant les individus »
Plus qu’un avis, Fouad Ben-Najah livre un témoignage de terrain, celui d’un entraineur-éducateur passionné et d’un supporter fidèle. Pour lui, le PSG a franchi un cap essentiel :
« Les supporters ne demandent pas des noms, ils veulent des actes. Du jeu, du respect, une vraie équipe. Et enfin, on y est. »
