
Julien Amadori a brillé lundi sur le Tour du Togo avec la victoire lors de la 4e étape courue entre Kabou et Sokodé. A la fin de cette victoire acquise au bout de l’effort, c’est un Français enthousiaste qui s’est confié au micro d’Africa Top Sports.
La course a été âprement disputée. Maliens, Burkinabé et même Togolais ont rivalisé d’ardeurs, mais au final c’est bien le Français Julien Amadori qui l’emporte. Le Français qui était présent sur le tour du Togo il y a une dizaine d’années, a signé son retour dans la compétition à l’occasion de la 30e édition. Un retour gagnant avec cette victoire d’étape.
« C’est un plaisir déjà de revenir sur les terres togolaises, que j’aime énormément. Et de revenir lever les bras ici, ça fait plaisir. C’est le 30ème anniversaire, donc ça fait plaisir de gagner ici… Avec le choc des températures, c’est pas évident de s’acclimater ici mais ça fait plaisir quand même. On s’est recentré à la direction sportive, on a réorienté un peu les tactiques et puis on partait à la chasse aux étapes. Donc aujourd’hui, on est content.
Tactiquement, ça s’est joué dans le col, j’ai mis un peu le tempo, ça a étiré tout le monde. A la bascule, l’équipe du Mali a réussi à décramponner le maillot jaune en difficulté. Ils ne se sont pas posé de questions, ils ont roulé jusqu’au bout. Moi, j’ai réussi à faire le jump dans la bosse, à raccrocher les roues. Après, le but c’était de s’alimenter, de se hydrater. Et puis, j’avais un seul objectif en tête, c’était de franchir la ligne à Sokodé en première priorité. » a déclaré le vainqueur.
Même s’il savoure cette victoire, Julien ne se fait pas d’illusions sur le maillot jaune. La Burkinabé et Maliens sont bien loin devant.
« Les ambitions en général, maintenant c’est perdu, on est à plus d’une heure. Mais il reste encore cinq belles étapes sur le tour. Il faisait un peu plus chaud, mais le corps commence à s’acclimater. On prend soin de nous, on est aux petits soins. On a toute l’organisation qui est à fond derrière nous, qui font un gros travail. Tout le monde se démène pour nous, avoir des bonnes conditions ».