Le Ghana retrouve la coupe d’Afrique des nations féminine, après l’avoir manquée en 2022. Placées dans le groupe C avec l’Afrique du Sud, championne en titre, le Mali et la Tanzanie, les Black Queens rêvent d’un premier sacré sur le continent. Pour Princella Adubea, le Ghana a d’énormes potentialités et cela pour faire la différence.
« Toutes les équipes présentes à la CAN féminine méritent leurs places. Aucun match ne sera facile. Mais on se concentre sur nous, sur notre potentiel. On sait ce qu’on vaut », a-t-elle confié, pleine d’assurance.
Cadre de la sélection nationale féminine du Ghana, elle assume son statut sans réserve. Adubea pense, d’ailleurs, que la première force sur laquelle reposera l’équipe, c’est sa cohésion et l’harmonie qui y règne.
« L’unité du groupe », répond-elle lorsqu’on l’interroge sur ce qui a évolué au sein de l’équipe ces dernières années. Puis d’ajouter, « on se connaît de mieux en mieux, on joue ensemble depuis un moment. Dans ce groupe, on vit comme une famille. Parfois, on ne distingue même plus les anciennes des nouvelles ».
Malgré de belles prestations, le Ghana a toujours échoué à remporter la compétition. Princella pense que la touche du sélectionneur, Kim Björkegren, sera un élément essentiel dans la quête de ce premier sacre.
« Il est très exigeant et cela nous pousse à donner le meilleur. Personnellement, je sens que je progresse. Je crois en mes coéquipières, en notre préparation, en notre staff. Il y a une vraie énergie positive. On travaille dur et cette conviction peut faire la différence ».
