Edmond Tapsoba révèle l’objectif principal du Burkina Faso à la CAN 2023, après leur victoire 1-0 contre la Mauritanie.
Le Burkina Faso a bien commencé sa CAN 2023 avec une victoire 1-0 contre la Mauritanie, après un but de Bertrand Traoré à la 96e minute sur pénalty. Au sortir de la rencontre, en zone mixte, le défenseur du Bayer Leverkusen, Tapsoba, s’est exprimé à notre micro.
Propos recueillis par notre envoyée spéciale, Dounia Mesli.
Quelle lecture faites-vous du résultat ?
À un moment, nous avons essayé d’être solides, compacts, de ne pas être brisés. Et nous avons eu un pénalty et nous avons finalement marqué.
Comment voyez-vous l’avenir ?
Je pense que nous allons essayer de travailler sur certaines choses qui ne sont pas encore bien faites. Parce que dans une équipe, rien n’est parfait. Nous essayons toujours de travailler, d’obtenir les conseils dont nous avons besoin. On va aussi essayer de marquer plus, car on sait qu’on rate beaucoup d’occasions. Puisque nous avons souvent du mal à trouver des opportunités. Nous allons travailler de ce côté-là et je pense que ça se passera bien.
À la dernière minute, cela ressemble à quelque chose que vous avez du déjà-vu. En 2013, à la dernière minute, vous avez égalisé et êtes arrivés en finale. Est-ce qu’on y va à cela ?
Je pense que nous ne sommes pas venus cette fois pour partir les mains vides. Nous sommes venus pour quelque chose de vraiment grand. Nous devons donc être prêts, y compris auprès du public, comme je l’ai dit. Je pense que nous le ferons.
Dites-nous, qu’a dit le coach quand vous étiez rentrés à 0-0 (à la mi-temps) ?
C’est un peu privé, car les pensées du coach sont secrètes. Nous avons nos secrets. Il nous a encouragés à aller de l’avant. Nous l’avons donc fait jusqu’à la dernière minute.
Edmond, es-tu satisfait de ta propre performance ce soir ?
Un petit peu. Parce qu’il dit que je peux faire encore mieux. Il y a des choses que je peux faire encore mieux. C’est donc à moi de travailler beaucoup pour améliorer ces aspects. Nous sommes là pour ça, c’est donc notre rêve.
Crédit photo : Dounia MESLI, ATS.
