CAN 2023 – Nigéria : « Contre l’Angola, ce sera plus difficile », Peseiro



Après leur victoire 2-0 contre le Cameroun ce samedi soir en huitièmes de finale de la CAN 2023, le sélectionneur du Nigéria José Peseiro a révélé que le match des quarts contre l’Angola sera plus difficile que le dernier.

Qu’avez-vous appris de ce match ?

Je suis très heureux, et mes gars aussi. Cette fois, je n’ai pas souffert de buts. Aujourd’hui, nous avons gagné aussi. Je pense que notre équipe a fait un très bon travail, un très bon match contre une très bonne équipe. Je pense qu’elle a le droit de gagner aujourd’hui. Contrôler et dominer le match. Et chaque fois, ils ont essayé de bien défendre. C’est un match émotionnel. Une atmosphère fantastique. Un match historique. J’ai demandé à mes joueurs de se battre. Ils ont dû se battre. Ils ont dû mettre de l’intensité et de l’agressivité, comme les Camerounais. Et mes joueurs, mes gars, ont réussi.

Comment se porte Stanley Nwabali (le gardien de but), après avoir été sorti sur blessure ?

Je ne suis pas sûr en ce moment. C’est impossible d’évaluer la situation de l’athlète. Il faut 24-48 heures pour savoir ce qui s’est passé. Il me dit qu’il récupère pour le prochain match. Mais s’il ne peut pas… Il va jouer prochain tour. Je crois en tous mes joueurs. Mais je ne veux pas qu’il force. Je voudrais qu’il récupère. Tous les joueurs, pas seulement lui.

Que serait un tournoi réussi pour les pays africains, en considérant qu’il n’y aura qu’un gagnant ?

Vous voulez gagner. Je pense que vous voulez gagner, mais les autres équipes aussi. Nous devons faire de notre mieux chaque jour, chaque fois. Maintenant, vous êtes heureux. Mes joueurs, mes gars, mes garçons, le personnel, tout le monde. Les Nigériens, bien sûr. Maintenant, il faut se préparer pour le prochain match. Comme tout le temps. Maintenant, il faut dormir bien, se reposer bien, manger bien, manger de la pâte. Dormir tôt. Jouer, mais garder le focus et la responsabilité. Après ça, vous commencez à vous entraîner. Parce que le prochain match sera plus difficile que celui-ci. Si quelqu’un pense que le prochain match sera plus facile que celui-ci, il ne peut pas jouer. Je pense que mes joueurs le savent. Maintenant, je pense que vous avez un fantastique esprit. Je pense que vous devez vous concentrer, vous reposer et vous entraîner. Encore plus jusqu’au prochain match.

C’était un milieu de terrain (Ademola Lookman) qui vous a qualifié avec un doublé. Cela veut dire que dans votre équipe, tous les joueurs peuvent faire le travail, si Osimhen ne peut pas le faire ?

Il (Osimhen) n’a pas marqué, mais il a fait un match fantastique. Ce n’est pas facile de l’arrêter. Je pense que l’un des fans m’a demandé, si vous avez besoin de marquer, pourquoi ne pas mettre Osimhen sur le banc ? Je lui ai répondu, demandez aux défenseurs de l’arrêter, demandez-leur, demandez-leur comment ils souffrent. Ce qu’ils endurent. Il fait du pressing, il a gagné le premier but. Il a créé le but. C’est fantastique pour notre équipe, avec de très bons joueurs. Quand il y a un attaquant, il peut défendre, il peut attaquer.

Parfois, vous devez mettre la balle en l’air, et vous gagnez la balle. Contre deux ou trois. Et vous attendez que vos coéquipiers arrivent en soutien. Ok, personne ne peut gagner un match seul. Tout le monde doit jouer. Mais c’est un bon exemple. Pas seulement lui, bien sûr. Mon équipe a fait un fantastique travail. Même les gars qui n’ont pas joué. Les gars que je n’ai pas remplacés. Les gars que je n’ai pas envoyés au front. Kelechi, Ahmed, je ne peux pas oublier personne, s’il vous plaît. Moffi, Chukwueze. Tous sont de notre équipe. Je sais qu’ils aiment jouer, bien sûr. Sans eux, vous ne pouvez pas travailler bien. Sans eux, vous ne pouvez pas construire une bonne équipe.

Comme on l’a montré aujourd’hui. Pour eux, il y a une bonne parole. Parce que tout le monde doit croire pour jouer le prochain match. Parce qu’une équipe ne gagne pas seulement avec 11 gars. Je vous donne un exemple. C’était un exemple. C’était un homme. Parce que tout le monde, ensemble, a aidé. Et il a aidé l’équipe. Et les gars sont sortis, ils ont aidé l’équipe aussi. Parce que demain, on va faire notre travail. Ce n’est pas facile pour mon staff de choisir 11 joueurs titulaires. Ce n’est pas facile.

Quatre matchs, trois victoires, une victoire. Vous êtes en quarts. En regardant les performances de votre équipe, dans tous ces matchs, est-ce que vous considérez ce match comme le plus confortable pour vous ?

Mais je le répète une fois de plus. Nous avons créé plus d’opportunités contre l’équipe de Guinée équatoriale que contre d’autres équipes. C’est clair ou pas ? Créer sept, huit, et jouer. Le football, parfois, c’est incroyable. Vous créez beaucoup d’options, et vous gagnez. Aujourd’hui, vous créez moins, mais vous créez aussi des options claires, et vous marquer deux buts. Depuis que j’ai commencé ce tournoi, je me suis dit, pour ce tournoi, j’ai besoin d’efficacité. Ne souffrez pas et marquez. Si vous allez de cette façon, vous pouvez gagner contre l’Angola, mais prenez soin, parce qu’il faut faire notre maximum contre l’Angola.

Est-ce que Kelechi Ihénacho n’est pas encore apte pour représenter son pays ?

J’ai expliqué ça hier. Je connais le prix, la qualité, la capacité de Kelechi. Je ne veux pas parler d’une situation individuelle, puisque d’autres joueurs jouent aussi, comme Kelechi. Je vous rappelle, il est arrivé ici sans s’entraîner, sans s’entraîner collectivement. Leicester l’a soigné. Merci beaucoup, Leicester. Pourquoi aligner Kelechi pour jouer jusqu’à la fin, pour gagner le match ? Si besoin, bien sûr, on peut le mettre, parce qu’il marque bien. C’est un gars pour marquer. Mais pas seulement lui. Ahmed (Musa) aussi. Samuel a fait de très bons matchs. Il n’a pas joué aujourd’hui. Aribo a joué hier, il n’a pas joué aujourd’hui. Je ne peux pas mettre 25 joueurs.

J‘ai vu votre équipe jouer très bien contre les adversaires. Et jouer moins bien contre les adversaires moins bien que l’Angola. Est-ce que vous pensez que l’Angola est un gros adversaire en regardant le pédigree ? La Côte d’Ivoire a joué très bien, mais on a gagné le match. Le Cameroun a joué très bien, mais nous avons gagné le match. La Guinée-Bissau, pas vraiment. Est-ce que vous pensez que l’Angola est un gros problème ?

C’est une très bonne équipe. Elle s’est qualifiée en tant que leader de son groupe. C’est lors de la dernière journée des phases de groupes. Je pense qu’à ce moment-là, toutes les équipes peuvent gagner ce tournoi. Je veux gagner. Mais notre niveau n’est pas très différent du niveau de l’Angola. Elle n’a jamais remporté la CAN, mais elle a montré une très bonne performance. Elle a montré, jusqu’à maintenant, une très bonne performance. Pour moi, je ne sais pas ce que les gens du Nigeria pensent. Pour moi, c’est une grande responsabilité. Si vous voulez battre l’Angola, vous devez faire de votre mieux. Comme aujourd’hui.

Je veux savoir de vous, je sais que vous avez parlé, vous avez dit que vous ne voulez pas parler de joueurs individuels, mais je voulais juste savoir le rôle d’Ahmed Musa, qui fait partie de votre équipe. Va-t-il jouer ou est-il juste un leader de l’équipe ?

Les deux sont les mêmes. Il peut jouer, il est un leader. Et un bon leader.

J’ai deux capitaines. Ahmed et Troost-Ekong. Ils font un travail fantastique. Soit il joue ou il ne joue pas. Mais si, dans mon esprit, s’il n’était pas une option, je ne l’aurais pas appelé. Je l’ai appelé parce qu’il est une option, mais l’équipe joue très bien en ce moment. Et il nous donne cette atmosphère. Nous avons 10 joueurs, je crois 11 joueurs, qui n’ont jamais joué la CAN. Je crois 11. Pour enseigner à ces gars, quelqu’un doit gérer, comme moi. Parfois, je demande à Ahmed, ce qu’il peut se passer dans cette atmosphère. Je suis Portugais. Enseignez-moi. C’est la première fois. C’était mon rêve de venir jouer à la CAN. Mais je ne sais pas ce qu’il peut se passer ici. L’atmosphère, l’agressivité, l’intensité. Quels joueurs sont-ils ? Comment ils se sentent ? Plus de pression, moins de pression. Avant, je ne savais absolument rien. Mais avant de venir ici, ils ont partagé le message, l’information, et ont essayé de me dire « Monsieur, prenez soin de ça, je suis heureux avec eux. Merci beaucoup pour l’aide, parce qu’ils m’ont aidé. J’ai pris la décision sur tout, mais merci beaucoup pour l’aide. Et d’autres, pas seulement eux. Je parle avec tous mes joueurs, mais avec certains capitaines, j’écoute davantage.

En venant à ce tournoi, vous étiez pratiquement un coach de 4-4-2. Deux attaquants, deux milieux de terrain, deux latéraux, deux défenseurs. Mais, lors des trois derniers matchs, vous avez joué en 3-4-3. Est-ce que c’est le nouveau José Peseiro ?

Oui. Il a joué le 4-4-2 contre la Guinée-Bissau, je ne sais pas, un an auparavant, il a créé 12, il a perdu 1-0. C’est ma responsabilité, c’est mon meilleur. J’ai essayé de créer une balance et de confiance. Si mes joueurs souffrent du but et perdent la confiance, bientôt, à ce moment-là, j’essaie de construire mon équipe pour qu’ils ne souffrent pas, pour qu’ils créent de la confiance. Quand l’équipe crée de la confiance, ce n’est pas facile. Même, je pense maintenant, je peux jouer le 4-4-2, ou encore plus. Il évite les buts et les défenses. J’essaie de créer de la confiance pour notre équipe, parce que nous avons des bons joueurs, et je dois choisir la meilleure situation. J’aime jouer en attaque, je joue 4-4-2, j’aime jouer en attaque, commande, contrôle, commande, contrôle, mais je joue dans différents contextes. Dans la préparation, j’étais avec mon équipe de nombreuses fois en studio, j’ai vu toutes les équipes, les derniers, les autres, et je me disais, je dois vérifier, il faut créer de la balance dans notre équipe.

Crédit photo : Dounia MESLI, ATS.


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