Séisme en Turquie : « J’ai eu la peur de ma vie »…Comment Stéphane Bahoken s’en est sorti ?

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Ancien joueur de l’OGC Nice, de Strasbourg et plus récemment d’Angers, Stéphane Bahoken joue cette saison à Kasimpasa en Turquie. L’attaquant camerounais était donc dans ce pays au moment où s’est produit le terrible séïsme de la nuit de dimanche à lundi.

Mais contrairement à beaucoup de personnes et à Christian Atsu, Bahoken s’en est sorti sans une égratignure. Comment cela a-t-il été possible ? Dans un entretien avec Le Parisien, l’international camerounais est revenu sur ce qu’il a vécu.

« Je n’emploierai pas le mot miraculé. Celui-ci s’applique davantage à des gens retrouvés vivants après avoir passé de longues heures sous les décombres, à l’image de Christian (Atsu). Au regard de la puissance du séisme, j’estime avoir eu beaucoup de chance. Les fondations parasismiques de notre hôtel ont, très certainement, évité son effondrement. Il y a eu des dégâts sans commune mesure avec les dommages causés à bien d’autres habitations et bâtiments. J’en ai même vu un en face de l’hôtel s’effondrer devant mes yeux », a-t-il expliqué.

« Il y avait des gens hagards à demi-nus dans la rue dans la pluie et le froid. Tu n’es pas dans un film. Tu as la triste réalité en face de toi. Tout autour, c’est la désolation, des images apocalyptiques. Tu vois des décombres, tu imagines les personnes prises aux pièges sous ces gravats », a ajouté Stéphane Bahoken.

Le joueur de Kasimpasa reconnait avoir frôlé la mort.

« Quand ça se produit, tu penses que ça va s’arrêter. Tu es dans la réaction et tu n’as pas le temps vraiment de réfléchir. La peur vient ensuite, a posteriori. Tu te dis que se serait-il passé dans un autre hôtel ? Le plafond me serait peut-être tombé sur la tête. Tu comprends, après coup, que tu es passé à côté de la mort. J’ai eu la peur de ma vie ».


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