RDC : Ferdinand Ilunga Luyoyo au cœur du scandale de la reprise des élections à la Confédération africaine de Boxe

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Le Président de la Fédération congolaise de boxe, Ferdinand Ilunga Luyoyo, est accusé par l’ancien président de la Confédération africaine de boxe (AFBC), le Camerounais Bertrand Mendouga. Ce dernier a été destitué de ses fonctions seulement un an après son élection, malgré sa grande expérience dans le noble art. Actuellement, l’intérim est assuré par le Nigérian Azania Omo-Agege Siena, en attendant l’élection d’un nouveau bureau dirigeant de la boxe africaine prévue pour le mois d’octobre 2023 en Afrique du Sud.

Bertrand Mendouga, au centre de ce scandale, était confronté à des accusations répétées de conflits d’intérêts. Dans une lettre datée du 7 septembre 2023, que nous avons consultée, il accuse ouvertement Ferdinand Ilunga Luyoyo, l’un des vice-présidents, de convoiter le pouvoir.

En République Démocratique du Congo, depuis 2022, la Fédération congolaise de boxe est au cœur d’un scandale de détournement de fonds publics qui fait grand bruit. Plusieurs millions de dollars versés par l’État congolais semblent avoir disparu sans la moindre trace. Cela a contribué à créer des tensions entre le président de la Fédération, Ferdinand Ilunga Luyoyo, et celui de la Ligue nationale de boxe professionnelle, Désiré Limeso.

Il convient également de rappeler que le général Ferdinand Ilunga Luyoyo, ancien commandant de l’unité de protection des institutions et hautes personnalités en RDC, a été suspendu en décembre 2019 de ses fonctions par sa hiérarchie. Cette suspension faisait suite à l’agression d’un avocat à Lubumbashi. Le visage ensanglanté, Me Detout Tshingombe, avocat au barreau de la ville cuprifère, avait dénoncé les violences infligées par le président de la Fédération congolaise de boxe.

En outre, l’Union Européenne a pris des sanctions à l’encontre de quatre individus, dont Ferdinand Ilunga Luyolo, commandant de la Légion nationale d’intervention (LENI) de la Police nationale congolaise, une unité anti-émeutes. Selon l’Union Européenne, ils sont accusés d’avoir contribué, par leur planification, leur direction ou leur participation, à de graves violations des droits de l’homme en RDC.

La boxe africaine est-elle en danger avec de tels dirigeants ? Notre rédaction suit de près le président de la Fédération ougandaise de boxe (UBF), Moses Muhangi, qui a été arrêté suite à des allégations de falsification. Moses Muhangi, fonctionnaire dans son pays, a été détenu après avoir prétendument échoué à justifier l’authenticité des recettes montrant les dépenses. Son arrestation a eu lieu après qu’il ait comparu devant le Comité des comptes publics du pays et qu’on lui ait demandé de rédiger une déclaration concernant des documents présumés falsifiés et de fausses responsabilités, selon des rapports.


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