Pitso Mosimane a été agressé par les fans de Mamelodi Sundowns, à la fin des quarts de finale retour de la Ligue des Champions.
Les faits se sont produits samedi, au Lucas Moripe Stadium d’Attridgeville, en Afrique du Sud, lorsque le Sud-Africain a éliminé en quarts de finale de la LDC CAF, son ancien club avec Al Ahly d’Egypte. Mosimane a quitté le banc des Sundowns l’année dernière pour rejoindre les géants égyptiens d’Al Ahly. Avec le succès 2-0 sur son ancien club à l’aller, le nul de samedi l’a qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions de la CAF. A la fin du match, le Sud-Africain a été victime d’abus verbaux, par une section de partisans de son pays natal, qui portaient des pancartes, se moquant de lui et de certains membres de sa famille.
Pitso Mosimane a réagi avec émotion aux insultes d’un groupe de supporters du Mamelodi Sundowns : «Je me souviens de la première fois que je suis venu ici pour jouer contre SuperSport United quand j’étais l’entraîneur de Mamelodi Sundowns‚ parce que j’ai passé sept ans avec SuperSport – c’était un peu émouvant. Mais nous sommes des professionnels et c’est un match de football, a répondu l’entraîneur d’Ahly. Mais j’étais un peu ému seulement quand j’ai vu les pancartes à l’extérieur. Et ils [les partisans] ont arrêté le bus. Tous ces gens qui jurent contre moi, jurent contre ma mère. Je me suis dit:« Qu’est-ce que j’aurais dû faire d’autre pour cette équipe [Sundowns] pour obtenir le respect. Mais c’est le football‚ je comprends. Et je connais la personne qui a fait ça ‚et la personne qui est derrière ça – juste amère parce que je suis parti. Je devais continuer ma vie. Il y a plus. Je ne veux pas parler. Les choses que j’ai reçues d’Afrique du Sud avant de venir pour ce match. Si je vous montre mon téléphone, je vous montrerai les choses. Les correspondances que j’ai reçues‚ les courriels que j’ai reçus. Ils [les couchers de soleil] ne me lâchent tout simplement pas. Et ces e-mails ne proviennent pas de supporters – ils viennent du bureau principal. Et il n’y a qu’une seule personne qui peut autoriser cela. Les courriels des avocats – comment je suis parti‚ pourquoi je suis parti. Mais que j’économiserai pour mon livre – j’écrirai un livre. En fait, j’ai le livre. Je viens de le garder‚ j’ai dit: « Vous savez, que le passé soit révolu et que je continue comme de Safa [l’Association sud-africaine de football] où j’ai évolué. Je pensais avoir laissé une très bonne équipe aux entraîneurs en héritage – la meilleure que j’aie jamais eue. Et je pensais que j’étais parti en paix. Je me suis serré la main. Mais depuis que je suis en Egypte, je ne suis pas en paix. Et je ne voulais pas parler. Mais maintenant que la situation est comme ça‚ ça va. Mais plus tard je vais écrire un livre. Parce que la personne doit me laisser partir. »
Ce dimanche, la South African Football Association (SAFA) a condamné avec la plus grande fermeté les abus infligés, à l’ancien entraîneur des Mamelodi Sundowns, Pitso Mosimane, par une partie des supporters Masandawana.
