Exclusivité : Brama Traoré s’explique sur les critères de sélection des Étalons

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Le nouveau coach du Burkina Faso Brama Traoré a été présenté à la presse ce lundi 11 mars 2024. Il succède à Hubert Velud dont le contrat n’a pas été renouvelé après la CAN 2023.  A l’issue de la présentation du coach, Africa Top Sports a échangé avec lui sur le plus grand défi qui l’attend et ses critères de sélection des joueurs.

 

D’abord concernant le défi, Brama Traoré répond :

Mon plus grand défi est d’instaurer la discipline au sein de cette équipe nationale. Si les joueurs sont disciplinés, tout ce que tu vas donner comme consigne sera respecté. Le joueur doit faire ce que je lui demande de faire. Je ferai tout possible pour que les joueurs soient dignes.

Ensuite, pour la sélection des joueurs, le Boss des Étalons dit mettre l’accent sur la compétitivité ( temps de jeu en club) et la discipline. Le mot discipline revient à chacune de ses prises de parole.

 

“Mon premier critère pour les sélections , c’est d’abord la compétitivité. Le joueur doit être compétitif. On peut être bon mais si on n’est pas compétitif, c’est difficile de jouer à haute intensité. En équipe nationale, ce sont des matchs à haute intensité. Le match contre le Mali ( NDLR huitièmes de finale de la CAN) n’a pas été facile.

Face à la Mauritanie, j’ai remarqué qu’après trente minutes de jeu, l’équipe avait baissé d’intensité. C’est en seconde période que les remplacements ont permis de faire la différence. Je ferai tout pour que les joueurs soient bien entraînés”, soutient-il.

Le second critère, ça sera la discipline. Que ce soit tactique ou autre. Si tu es très discipliné sur le terrain, tu facilites le travail de ton coach. Je n’aime pas le joueur qui ne respecte pas les consignes du coach étant sur le terrain.”

Pour finir, le sélectionneur des Étalons a invité les journalistes burkinabè à l’aider dans sa mission. Pour lui, “quand on voit la vérité, il faut la dire. Si le coach met l’accent sur la discipline et que vous mettez l’accent sur la camaraderie, ça ne marchera pas”, conclut-il.

Crédit photo : Nabi Bayala


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