Ancien coéquipier d’El-Hadji Diouf en sélection, Ferdinand Coly reste toujours admiratif du talent énorme de l’ancien joueur de Liverpool. Près d’une décennie, l’ancien capitaine des Lions se rappellent les faits et gestes du joueur offensif phare de l’équipe à l’époque.
Dans une interview accordée au quotidien Stades, Ferdinand Coly est revenu sur le joueur Diouf. Bien que la plupart des personnes ne retiennent que son côté ‘Bad Boy’, l’ex défenseur des Lions n’a gardé que le bon côté du footballeur.
« C’est un talentueux joueur qui avait cette insouciance et cette joie sur le terrain. Il jouait à l’instinct. C’est ce qui le rendait imprévisible. Il rendait fous ses adversaires. Il a vécu une année faste en 2002, non seulement avec Lens mais aussi avec l’équipe nationale. Il a marqué la Coupe d’Afrique et le Mondial de cette année-là. Il était la star de la Coupe du monde au Japon et en Corée du Sud », a-t-il révélé.
Et si cela ne suffisait, Coly en sort une autre qualité pour caricaturer l’immense talent de l’ancien Lensois : « A notre époque, tout le monde était indispensable, même ceux qui étaient sur le banc. Mais dans une équipe, il y a toujours un joueur qui sort du lot et ce joueur, c’était bien El Hadj. Il était notre porte-drapeau. Il était capable de débloquer la situation tout seul, quand ça ne marchait pas. Il était un joueur de caractère. Il travaillait aussi pour le collectif ».
Grand artisan de la belle campagne du Sénégal au Mondial 2002, El-Hadji Diouf a aussi marqué le football africain avec ses deux trophées consécutifs (2001-2002) de Joueur Africain de l’Année.
