Angelique Kerber s’est hissée en finale de Wimbledon, un peu moins de deux ans après sa dernière, à l’US Open, fin 2016 (contre Karolina Pliskova, elle s’était imposée). L’Allemande a (facilement) dominé la Lettonne Jelena Ostapenko, titrée l’an passé à Roland-Garros, en deux manches (6-3, 6-3) et un peu plus d’une heure de jeu. A l’exception d’une petite frayeur au moment de conclure, Kerber a été intraitable et fait ce qu’elle devait faire. De son côté, la Lettone a arrosé avec 36 fautes directes en 1h07 de jeu.
Dès le premier set, Ostapenko a arrosé le court – et les bâches – de ses frappes surpuissantes. Mais elle s’est montrée beaucoup trop irrégulière (18 coups gagnants pour 19 fautes directes) pour réellement inquiéter Kerber, qui attendait patiemment la faute de son adversaire. Breakée à 3-3 par l’Allemande, Ostapenko a cédé la première manche sur son service, peu efficace (50% de premières balles seulement), en commettant une double-faute (6-3). La deuxième manche n’a été qu’une formalité ensuite pour la 10e mondiale qui n’a pas tremblé profitant une fois encore des erreurs de la gagnante de Roland-Garros 2017. Même si Kerber n’a pas pu conclure lors de son premier essai, ce n’était que reculer pour mieux sauter et se présenter en finale de Wimbledon pour la seconde fois.
En finale à Wimbledon, la tête de série Angelique Kerber affrontera sa compatriote Julia Goerges ou l’Américaine Serena Williams.
