Développement du football : Les stades modernes, nouveau défi de l’Afrique



A general view of Soccer City during the official handing over of the stadium to the city of JohannesburgL’Afrique, malgré les grands talents qu’elle regorge, peine à trouver sa marque sur la scène footballistique internationale. Un des moyens pour assurer le développement du sport roi sur ce continent est la construction des infrastructures sportives modernes. Une étude menée par  Kurt Salmon a montré que les stades sont les seules alternatives pour renflouer les caisses des clubs professionnels.

Aperçu des grands stades africains

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Le défi à relever par l’Afrique est de taille. Le continent ne compte aucun stade dans le Top 10 des plus grands stades au monde.  Le Soccer City Stadium de Johannesburg,   un des dix qui ont  abrité la Coupe du monde 2010, est le stade africain à avoir la plus grande capacité d’accueil (94,700 places).

Ce stade a été ouvert le 07 octobre 1989. En dehors de la Coupe du monde, il a également accueilli plusieurs évènements régionales comme la finale de la Coupe d’Afrique du Sud de football (2010), les demi-finales de la MTN 8 ou encore le Telkom Charity Cup.

 

Le stade Borg El Arab Stadium  d’Alexandria (Egypte), avec sa capacité d’accueil de 86.000 places, est le deuxième grand stade du continent africain. Livré en 2007, il a abrité en 2009 la Coupe du monde de football des moins de 20 ans.

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En dehors ce ces deux grands stades précités, s’ajoutent le Stade des Martyrs de Kinshasa (RD Congo 80.000 places), Cairo International Stadium du Caire (Egypte 74.100 places) ou encore King Senzangakhoua Stadium Durban (Afrique du Sud 70.000 places).

 

Le nouveau challenge

L’Afrique, selon les études de Kurt Salmon, doit se doter de stades modernes qui répondent à des normes suivantes.

–  La sécurité et l’accueil des spectateurs qui favorisent des activités génératrices de revenues (restauration rapide /merchandising / …)

– La diffusion facile des matchs: Les infrastructures d’un stade doivent ainsi permettre à un diffuseur d’installer sans crainte et sans difficulté son matériel de télédiffusion (régie technique, caméras, éventuel studio, …). Cette capacité de retransmission est un atout supplémentaire pour le club comme pour le championnat pour mettre en valeur les matchs de football qui s’y déroulent », précise l’étude.

– La prise en compte des contraintes locales et climatiques: Ce dernier facteur permet aux clubs d’éviter des frais de maintenance insoutenables compte tenu des installations qui ne répondent pas aux réalités de la localité.

Retrouvez ici l’intégralité de l’étude Kurt Salmon.


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