L’affaire Neymar, un vrai grain de sable dans la machine du FC Barcelone. Une affaire qui a déjà emporté Sandro Rosell et qui continue de secouer le club. Face à cette situation, les dirigeants de la formation blaugrana ne pouvaient plus se taire. Le club catalan a annoncé ce lundi par la voie d’un communiqué officiel que, même s’il était persuadé d’être dans son bon droit dans ce transfert, il avait payé 13,55 M€ au fisc espagnol qui le soupçonne de fraude dans cette opération.
Une position que la direction du club catalan a tenu à défendre hier face à la presse. « Si nous devions aujourd’hui recruter le joueur à nouveau, nous procéderions de la même façon », a lancé Josep Maria Bartomeu, successeur de Sandro Rosell à la présidence. « Si dans deux ans, il ne se passe pas ce que nous espérons, c’est-à-dire un retour de cet argent, il faudra ajouter ces 13,55 M€ au coût du transfert de Neymar », a-t-il lancé.
Bartomeu a tenu à frapper du poing sur la table. « Je serai clair. Si monsieur Jordi Cases (socio du club) n’avait pas présenté sa plainte, nous serions pas ici aujourd’hui. Nous avons fait tout notre possible pour recruter Neymar au Barça, même si ça en dérange quelques-uns. Il y avait d’autres clubs qui offraient bien plus d’argent que nous, mais Neymar a voulu venir ici », a-t-il conclu.
Le vice-président du club, Javier Faus, a pour sa part apporté quelques précisions. « Nous sommes le premier club d’Espagne à être mis en examen par un juge alors que nous sommes à jour dans nos obligations fiscales. Payer deux fois ces impôts n’a aucun sens. Nous avons aussi travaillé avec le fiscaliste Angel Segarra et l’agence Deloitte », a-t-il lâché, rassurant.