Coupe du monde 2022 / Zone Afrique : Furieux, le Congo a zappé la presse à Lomé



Le Congo Brazzaville a contraint le Togo au partage des points ce samedi à Lomé. Mais les Diables Rouges estiment avoir été lésés par une décision arbitrale qui pouvait faire basculer la rencontre en leur faveur. Et le staff congolais a simplement refusé de se présenter devant la presse après le match.

Le match nul arraché à Lomé n’est pas du goût de la délégation congolaise. Les Diables Rouges qui ont dans un premier temps obtenu un pénalty dans le dernier quart d’heure du match, ont vu cette décision annulée par l’arbitre après avoir consulté son premier assistant plus proche de l’action.

L’action litigieuse

A la 84e minute, sur une action congolaise dans la surface de réparation togolaise, Tchakeï Marouf effectue un sauvetage alors que le gardien Barcola était hors de sa cage. Sans hésiter, l’arbitre Touré Ahmed Sékou siffle un penalty pour balle touchée de la main. Le milieu togolais conteste en montrant que c’est de la poitrine qu’il a renvoyé la balle. Les traces de la balle étaient visibles sur son maillot. L’arbitre décide finalement de consulter son premier assistant qui était mieux placé sur cette action. Finalement le penalty est annulé. Le corner qui a été accordé au Congo dans la foulée n’a visiblement rien donné.

Agitation congolaise après le coup de sifflet final

Mais cette décision n’a pas du tout été appréciée par l’équipe congolaise qui l’a signifié à l’arbitre. Après le coup de sifflet final, de vives explications ont eu lieu entre le camp Congolais et celui togolais qui ont finalement été séparés par la sécurité. Le camp congolais s’est également rué sur les arbitres. Dans la foulée, Fernand Mayembo écope d’un carton rouge.

Cette fin agitée de la partie ne s’arrêtera pas là. Attendus par les médias pour la traditionnelle conférence de presse d’après-match, ni le sélectionneur Paul Put, ni un membre de son staff ne se sont présentés.

 


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