Mondial 2022 : RDC, Ghana disqualifiés ? La FIFA peut-elle donner raison au Bénin et à l’Afrique du Sud ?



Le Bénin, la RDC, l’Afrique du Sud et le Ghana, attendent avec impatience la décision de la FIFA, sur des litiges en rapport avec la 6e et dernière journée des éliminatoires zone Afrique de la Coupe du monde 2022. Le Bénin et l’Afrique du Sud, ont-ils des chances d’avoir raison ?

Au terme de la 6e journée des éliminatoires zone Afrique de la Coupe du monde 2022, deux plaintes ont été déposées, par deux pays, qui se sentaient lésés. Le Bénin, après avoir perdu, face à la RDC et l’Afrique du Sud, suite à sa défaite au Ghana.

Depuis les plaintes déposées à la FIFA, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Ghana, accusés respectivement, par le Bénin et l’Afrique du Sud, ont affiché une sérénité parfois étonnante. S’ils ne s’agitent pas trop, c’est sûrement, parce qu’ils sont sûrs qu’ils ne seront pas inquiétés.

L’Afrique du Sud aura raison si…

Dans le cas des faits, au cours de la rencontre, comme le crient les Sud-Africains, les Ghanéens ne se voient pas coupables de quelque chose. Plutôt, la Fédération Ghanéenne de Football (GFA) estime être, en face d’un adversaire, qui est dans du faux. Les Ghanéens pourraient par contre être sanctionnés, s’il y a des preuves de manœuvres, avant le match pour déstabiliser l’adversaire. Et même dans ce cas, ce serait la GFA, qui serait indexée, et pas forcément directement la sélection nationale.

Le Bénin peut avoir raison mais,…

La RDC également, est restée droit dans ses bottes. Sur le pénalty polémique, même dans le cas où il ne serait pas justifié, ce ne sont pas les Léopards, qui l’ont sifflé bien-sûr. Au sujet de la violation des règles de la Fédération internationale de Football, concernant les remplacements de joueurs, s’il y a eu erreur, il serait difficile de disqualifier la RDC.

La responsabilité de cette faute, si elle est avérée, devrait être imputée au 4ème arbitre de la rencontre, qui a la responsabilité du contrôle des procédures des remplacements. « Quand l’entraîneur propose et que le 4ème arbitre approuve, je ne vois pas en quoi cela peut engager la responsabilité de l’entraîneur et, à partir de là, de la sélection », déclarait, il y a quelques jours, le Secrétaire général de la FECOFA Belge Situtala sur RFI.

L’on attend les verdicts de la FIFA et les arguments, qui soutiennent les différentes décisions.


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