@JacquesPekemsi
À peine les Super Falconets du Nigeria sont arrivées à trouver un dérivatif pour leur douloureuse élimination en quart de finale du Mondial U20, qu’elles se sont vues de nouveau confrontées à d’autres difficultés.
Le retour à Abuja après l’élimination des footballeuses Nigérianes du Mondial Costaricien n’a pas été de tout repos. Avec la gorge toujours aussi nouée par la défaite 0 – 2 face aux Pays-Bas, la délégation s’est vue bloquée à Istanbul en Turquie pendant 24 heures où les joueuses ont dû dormir sur le sol.
«Qui a réservé les vols n’a pas d’importance car notre horrible expérience en Turquie était évitable », s’est fendue une joueuse du Nigeria devant les micros de BBC Sport Africa. Puis elle poursuit: « ils ne nous ont pas laissées quitter l’aéroport car nous n’avions pas de visa de transit et la compagnie aérienne a déclaré qu’elle ne pouvait pas être tenue responsable des passagers qui avaient raté leur vol. Quelqu’un communiquait avec différentes personnes et, pour certaines raisons, ils ne nous ont pas hébergées dans l’un des hôtels de l’aéroport. Nous dormions dans la rue à l’étage du terminal et certains sur des chaises car le prochain vol pour Abuja était prévu pour Mercredi. »
Devant ce spectacle plutôt gênant, la Fédération Nigériane de Football a essayé d’apporter ses explications. Elle semble avoir une dent contre la FIFA en affirmant qu’elle avait réservé des billets d’avion depuis le Costa Rica, et que des problèmes de visa empêchaient les joueuses de quitter le terminal d’Istanbul, pour se rendre à un hôtel.
Finalement, la sélection nationale féminine des moins de 20 ans du Nigeria va rejoindre Abuja où elle a été accueillie par Mohammed Sanusi et Toyin Ibitoye, respectivement secrétaire général de la fédération nationale et ministre des Sports.
« Les Nigérians ont apprécié tous vos efforts lors du tournoi au Costa Rica, mais nous sommes attristés par le fait que sur le chemin du retour, vous ayez dû dormir à l’aéroport. C’était hors de notre contrôle. L’arrangement a été fait par la Fifa, et vous saviez ce qui s’était passé mieux que nous », a déclaré Sanusi.
Arnaud BOCCO
