CAN 2023 / Oumar Diakité (Homme du Match) : « J’ai toujours cru en cette équipe nationale dès le départ »

Journaliste sportif rédacteur à Africa Top Sports. Amoureux de tous les sports, le football en l'occurrence. Passionné du micro, j'ai débuté le journalisme en 2012.




Le milieu de terrain de la Côte d’Ivoire, Oumar Diakité, a remercié les supporters locaux après leur retour contre le Mali en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, Côte d’Ivoire 2023. Propos recueillis par Dounia Mesli, envoyée spéciale d’Africa Top Sports.

Journaliste – Félicitations pour ce trophée du match, on aimerait quand même avoir tes impressions après cette brillante victoire et ce trophée obtenu.

Bonsoir à tous, je pense qu’après ces matches, il n’y a pas vraiment des choses à expliquer, ce sont que des émotions. C’était un match compliqué, on savait qu’on allait avoir à faire une bonne équipe du Mali, je pense avec de bons joueurs techniques. Un bon plan de jeu, ils savaient ce qu’ils avaient à faire. Du coup, on savait que ça allait être compliqué et avec ce carton rouge qu’on a eu en première mi-temps, ça a rendu la tâche encore plus difficile.

Journaliste – Alors, on peut dire que c’est le public qui a poussé cette équipe ce soir parce que le stade était plein aujourd’hui.

Bien sûr, le public a fait son job depuis le début de cette compétition. On se plaignait du public. On disait que c’est un public calme, qui ne poussait pas son équipe et tout. Et aujourd’hui, même quand on a eu le carton rouge, on a connu des moments difficiles dans ce match. Ils ne l’ont pas lâché, ils ont continué à pousser. Et quand c’est comme ça, nous, en tant que joueurs, en tant qu’acteurs sur le terrain, même quand on est à moins, ça nous donne la force d’aller chercher. Et voilà quoi, à la fin, on a réussi à remporter ce match. Donc, c’est aussi une victoire du public, on va dire.

Journaliste – Est-ce que vous ne pensez pas que vous avez mis votre équipe un peu en mal pour la suite de la compétition ?

Pas vraiment. C’est vrai, pour un carton rouge, la joie était tellement grande que j’ai même oublié que j’avais un carton jaune. Ça a été une erreur de ma part. Et là, je pense que le prochain match, la demi-finale, je ne pourrai pas y jouer. Mais je ne pense pas que je mette mon équipe en mal parce qu’on a une très bonne équipe avec une bonne profondeur, avec beaucoup de bons joueurs, surtout offensivement. Donc, je pense que même si je ne suis pas là, on pourra faire le taf.

Je ne savais pas qu’il y avait un taureau qui allait faire mal au Mali. Mais à quel moment du match avez-vous senti que la Côte d’Ivoire allait faire la différence ?

Déjà, je ne suis pas taureau. D’ailleurs, je suis Diakité, mais je ne suis pas bull. Je sais qu’il nous faut des bons boulots. Je pense que quand le Mali a eu le pénalty et qu’ils l’ont manqué, on a tous eu cette force-là, que ce soit sur le banc ou sur le terrain, on s’est dit, c’est possible de faire quelque chose. Après, quand ils ont mis le premier but, c’était un peu compliqué pour la tête et tout. Mais je pense qu’avec ma rentrée et celle de Sébastien Haller, a redonné quelque chose de nouveau à l’équipe, une nouvelle dynamique, de nouvelles choses, de nouvelles énergies.

Journaliste – Aujourd’hui, tu as ce trophée d’homme du match. Et comment est-ce que tu te sens, surtout après ça ? Et puis, à partir de cet instant-là, est-ce que tu penses qu’il y a de l’espoir à réaliser avec la sélection ?

Il y a des bonnes choses et aussi des choses à améliorer et tout. Donc, être réfléchi, c’est normal. Mais aujourd’hui, là, je pense que je me donne des critiques quand même avec ce but-là. Ça fait beaucoup de bien. Moi, je suis heureux. Donc voilà, ça fait plaisir. Et je vais continuer à travailler. J’ai toujours cru en cette équipe nationale dès le départ. Et il y a beaucoup de choses à réaliser. Il y a beaucoup de bonnes choses qui arriveront.

Journaliste – Quel est le message que vous lancez à toute la population ivoirienne au sortir de ce match ?

Qu’ils soient derrière nous. Je demande à la population d’être derrière nous. Parce qu’aujourd’hui, c’était compliqué. Je pense quand même que, sans les supporters, ça allait être difficile d’aller chercher ce résultat-là. Ils ont eu un soutien énorme aujourd’hui. Et si on veut aller chercher cette coupe-là, il va falloir qu’ils continuent de nous pousser. Parce que pendant un match, il y a beaucoup de périodes. Il y a des moments compliqués. Et il y a des moments aussi où on a plus la maîtrise et tout. Quand c’est comme ça, c’est plus facile. On les voit crier, on les voit apporter du soutien. Mais c’est plus quand on rencontre des moments difficiles, c’est là qu’on a besoin d’eux.

 

 

Crédit photo : ATS

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Alfred ZIKPI
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