A Dakar, les membres de l’UAR (Union africaine de radiodiffusion) et le ministre sénégalais de la communication, Abdou Lô, se plaignent du prix exorbitant des droits de diffusion des évènements sportifs.
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Autrefois diffusés par l’ensemble des chaînes de télévision, les évènements sportifs sont de nos jours retransmis par celle qui peuvent s’acquitter des droits. On a encore en mémoire la polémique suscitée par les coûts fixés par les institutions qui ont acquis les droits des évènements sportifs :
La CAN, la Coupe du monde.
Plusieurs télévisions ont été contraintes de rester en marge de ces événements. L’Union africaine de radiodiffusion (UAR) est en atelier de réflexion à Dakar (capitale du Sénégal) pour mieux appréhender les techniques de commercialisation des événements sportifs, principes généraux du marketing, montages des dossiers de sponsoring, acquisition des droits de diffusion.
Présent à ce séminaire, le ministre sénégalais de la communication, Abdou Lô, qui fustige « les coûts exorbitants » de ces droits de diffusion estime qu’une «volonté politique est nécessaire au plus haut niveau afin de mettre fin à la surenchère des coûts de retransmission des événements sportifs. » Une surenchère qui est, selon lui, due aux intermédiaires.
Pour ne plus êtres en marge des prochains évènements (CAN 2013 en Afrique du Sud, Coupe des confédérations 2013, Coupe du monde 2014 au Brésil), Abdou Lô appelle à la révision du système : « Il est temps que les gens réfléchissent pour trouver une solution qui aboutirait à la baisse des coûts, parce que nous avons des Etats dont le budget est très faible. Nous ne pouvons pas continuer à payer aussi cher pour avoir des matches de football ou pour la retransmission d’évènement sportifs ».
C’est donc dans cette optique que le ministre Sénégalais a émis le souhait de convoquer une rencontre des ministres africains pour trouver des solutions à proposer à la Confédération africaine de Football (CAF) et à la Fédération Internationale de Football (FIFA).
A suivre…