Murielle Ahouré est devenue, lundi, vice-championne du monde du 100 m aux Mondiaux d’athlétisme de Moscou. L’Ivoirienne est arrivée devant l’Américaine Carmelita Jeter mais a dû concéder la première place à la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce. Dans un entretien avec la presse, Murielle Ahouré est revenue sur ce qu’elle a ressenti avec cette médaille d’argent, et faisant part de sa fierté de voir les projecteurs se braquer sur son pays.
« C’est un moment inoubliable. Je suis contente pour mon pays. Je remercie tous ceux qui m’ont toujours soutenue. Je suis heureuse. C’est une joie qui ne s’explique pas. Je dis un grand merci à ma mère qui est toujours à mes côtés. Je l’ai cherchée partout, et je cherchais aussi le drapeau de mon pays. Je ne savais même plus où il était tellement j’ai contente ».
« Je suis trop contente de cette médaille. J’ai travaillé tellement dur pour arriver jusqu’ici. La 7e place que j’ai décrochée en finale des Jeux Olympiques à Londres m’a poussé à redoubler d’efforts. J’étais découragée. Mais je me suis remise au travail. J’espère que les Ivoiriens sont fiers de moi. »
« J’espère que cette médaille pourra inspirer la jeunesse ivoirienne à pratiquer l’athlétisme parce que dans mon pays, on ne parle que de football. Ce n’était pas facile pour moi. J’ai galéré pendant des mois pour arriver à ce résultat. J’espère seulement que cette médaille va changer le regard des autorités africaines sur ce sport. J’espère qu’elles vont penser à aider les autres athlètes.. La jeunesse de mon pays a besoin d’espoir… Je veux parler pour les jeunes filles qui ont plus besoin de référence, d’icône. J’espère inspirer la jeunesse en leur disant de ne jamais baisser les bras ».