Après plusieurs années d’instabilité, l’Algérie de Belmadi débute ce dimanche sa CAN 2019 contre le Kenya avec l’étiquette d’outsider ambitieux. Mais pour espérer décrocher un premier titre depuis 1990, les Fennecs devront surmonter leurs propres défauts, ainsi qu’une énorme pression populaire.
Face à la pression, les Fennecs se sont entraînés dans la discrétion. Djamel Belmadi les a fait jouer à huis clos et a peu parlé aux médias pour protéger ses joueurs de la pression. Soucieux de garder la tête froide, il préfère ne pas s’emballer.
« Sur le papier, nous ne sommes pas favoris. Nous avons été éliminés au premier tour de la CAN 2017 et nous n’avons pas joué le dernier Mondial, c’est ce qui me laisse dire que nous sommes une équipe comme les autres. Historiquement, l’Algérie est un pays de football, c’est vrai. C’est à nous maintenant de redorer le blason du football algérien », a déclaré le sélectionneur algérien sur le site de la CAF. Le technicien algérien a également indiqué qu’il jouera ce match face au Kenya avec la ferme intention de gagner et ainsi bien débuter la compétition et se lancer dans le bain.
Après une période de turbulences où l’Algérie a connu quatre sélectionneurs en deux ans, les Fennecs semblent désormais renouer avec la stabilité sous la houlette de Djamel Belmadi. Poussés par des talents individuels comme le Citizen Mahrez, le Niçois Atal, le Montpelliérain Andy Delort, ou encore Yacine Brahimi, les Algériens ont les moyens de s’imposer dans un groupe C de la CAN 2019 largement prenable.
