Amir Abdou: « difficile de travailler dans ces conditions aux Comores »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Amir Abdou était l’invité mardi d’Afrique Football Medias, un forum Whatsapp d’actualités du ballon rond africain. Le sélectionneur des Coelacanthes des Comores a passé en revue son actualité, celle de son équipe et les problèmes au sein de la fédération locale. Morceaux choisis.

L’apport du football local dans la sélection

« Aujourd’hui, le championnat doit se structurer un peu plus. Il faut réfléchir à un championnat d’élite, plus compétitif à l’avenir. Il y a des joueurs qui peuvent intégrer l’équipe nationale mais pour l’instant c’est à petite dose. Mais on reste ouvert à ce championnat qui doit évoluer »

4 matchs contre le Togo sans victoires

« Le Togo est une équipe qu’on a déjà joué à plusieurs reprises. Sur les deux derniers matchs, c’était intense. C’est toujours dans la difficulté pour novembre. Ca va être difficile mais pas insurmontable. On a de la qualité dans notre groupe. C’est par le travail qu’on va y arriver pour essayer de faire un résultat à Lomé »

Les problèmes à la FFC

« Le président Said Ali Athouman a été démis de ses fonctions. C’est difficile et compliqué de travailler dans ces conditions. J’essaye de faire abstraction. mais c’est difficile d’avoir un interlocuteur. Ca nous ralenti sur beaucoup de choses. On fait avec. Ce n’est pas la première fois que ça arrive. On avait déjà connu ça lors du mandat de Tourqui. C’est très compliqué en effet. En espérant qu’il y ait un éclaircissement sur le prochain mandat et un projet bien établi. Sincèrement, l’équipe nationale est un peu l’arbre qui cache la forêt. Les supporters veulent les résultats mais c’est pas évident de travailler dans ces conditions »

Les adversaires pour la CAN 2021

« On se prépare. En octobre, on a joué un match amical contre la Guinée lors duquel on a bien travaillé avec un résultat positif. Je connais bien le Togo. L’Egypte, j’ai vu contre le Botswana lors de la période FIFA et ils sont en reconstruction après l’échec de la CAN 2019. On a bien visualisé les matchs des adversaires et on se prépare à pouvoir bien les affronter en novembre »

La non qualification pour la CAN 2019

« C’était dur à avaler. Mais il faut voir le futur. C’était dans nos têtes. Moralement, on avait des doutes pour la participation à la CAN, même si nos chances étaient minimes. Il faut aller de l’avant maintenant et regarder le présent et le futur »

L’avenir du football comorien

« C’est flatteur que tout le monde pense qu’on est sur la bonne voie. La fédération est jeune et n’est affiliée à la FIFA qu’en 2006. On essaye de travailler crescendo, les résultats commencent à être au rendez-vous. Il manque un détail pour faire encore mieux. Il nous manque encore des top joueurs qui rentrent dans les grands clubs. On doit faire deux fois plus par rapport aux autres sélections. Pour l’instant, on travaille beaucoup mais on n’est pas assez récompensés. Si on arrive à se structurer avec notre fédération, ça peut être intéressant notamment au niveau des jeunes. Si on met l’accent sur la formation, les Comores vont être intéressants dans les années à venir. Mais, je pense qu’on est sur le bon chemin »

Sa situation contractuelle

« Mon contrat prend fin en décembre 2020. Après le football, la vie de sléectionneur, ca va vite. On n’est à l’abri de rien. Mais pour l’instant je suis encore sous contrat. On va dire qu’il y a des retards de paiement comme souvent c’est le cas en Afrique. On espère que ça va s’arranger rapidement. Après ce sont des problématiues qui reviennent souvent. Dans l’attente d’une solution vite pour que je puisse travailler dans de meilleures conditions »

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