Débuts, carrière, Centrafrique : Geoffrey Kondogbia se confie

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Fidèle à sa tradition, le forum Afrique Football Media a offert mardi une palteforme d’expression à Geoffrey Kondogbia. L’international centrafricain est revenu sur sa carrière, la CAN et ses projets pour son pays.

Le choix pour les Fauves

C’est un choix qui s’est fait en beaucoup d’années. Mon envie de rejoindre l’équipe a commencé 3 à 4 ans avant d’arriver. Je me sentais responsable de pouvoir contribuer au développement du football centrafricain en Afrique et dans le monde. La France reste mon pays. j’ai tout appris là-bas. Mais c’est une prise de position et de responsabilité de ma part. Ce n’est pas du tout un choix par défaut.

Passage à l’Inter Milan

J’en suis content. Cela m’a fait progressé en tant que joueur et homme. C’est l’un des plus grands clubs au monde. Ce fut un grand changement personnel et je suis sorti meilleur en tant que footballeur et homme.

La Centrafrique bientôt à la CAN ?

Aujourd’hui, il nous manque pas mal de choses. Les résultats démontrent qu’à l’extérieur c’est compliqué. En toute humilité, il nous manque des choses. Aujourd’hui dans le haut niveau, avoir de bons joueurs ne suffit pas. Il faut un plus. On doit mettre en place un bon projet tout doucement dans la contintuité et on atteindra cet objectif un jour ou l’autre.

Positionnement au FC Valence

Oui on peut dire que je suis en concurrence avec Francis Coquelin. C’est ce qui se passe dans les grands clubs. Tout cela demande de la concurrence pour la progression de l’équipe. Il n’y a pas de problèmes. On s’entend bien. J’ai aussi la capacité d’évoluer à tous les postes du milieu. Mais c’est au coach de juger pour avoir la meilleure disposition pour l’équipe.

Participer à la Coupe du monde ?

Le plus important aujourd’hui, il faut que l’équipe évolue. Après personne ne peut dire non à une qualification à une Coupe du monde. La génération précédente a beaucoup fait pour le football centrafricain. C’est à nous maintenant de continuer là-dessus. Le plus important c’est de faire des compétitions.

Apport du football en Centrafrique et des projets sociaux

On connait tous l’impact du football dans n’importe quel pays. Il amène la cohésion, la joie, etc. A nous de faire notre boulot et on peut donner le sourire aux populations.

J’ai beaucoup de projets. Mais pour l’heure, je veux me concentrer sur nos objectifs en football. Puis quand je serai à la retraite, j’entamerai mes projets au niveau social. C’est sûr, après ma carrière, j’aimerais me tourner vers le pays pour réaliser des choses.


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