Cameroun : C’est quoi le problème avec Christian Bassogog ?

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Le meilleur joueur de la CAN 2017 s’est mis à dos la presse camerounaise depuis qu’un journaliste l’accuse de menaces physiques. Christian Bassogog dément.

« Christian Bassogog, de héros à zéro« . C’est le titre de l’article du confrère Eric Diffo qui defraie la chronique. Le journaliste mentionne notamment que le milieu offensif a perdu de sa verve depuis la CAN 2017. Son transfert en Chine était plus financier que sportif. Il n’a depuis lors jamais donné satisfaction au Henan Jianye tout comme avec les Lions indomptables.

Sauf que l’article n’aurait pas plus au joueur et à ses proches. Dimanche dernier, le journaliste Eric Diffo lance un SOS sur les réseaux sociaux, indiquant être la cible de Bassogog. « Je suis victime depuis hier nuit (samedi 23 Mai 2020) de menace de la part des proches du footballeur Christian Bassogog. J’ai reçu une menaces d’atteinte à ma vie hier nuit de la part de son frère aîné« , peut-on lire.

La surprise de Bassogog

L’affaire prend très vite de l’ampleur. Et la presse camerounaise via notamment l’Association des journalistes sportifs s’emballe. De son côté, le Synafoc (Syndicat des footballeurs camerounais) prône l’apaisement. « Le SYNAFOC, tout en condamnant d’où qu’elles proviennent toutes les formes de violences, qu’elles soient physiques, verbales ou écrites, en appelle au calme et à la retenue les différents protagonistes« , lit-on dans un communiqué signé de Geremie Njitap, président.

Puis finalement, l’intéressé sort de sa réserve. « Je viens d’entendre qu’il y a des informations sur Internet selon lesquelles j’ai menacé et attaqué des journalistes. Je suis étonné qu’il y ait de telles fausses rumeurs. Je suis occupé à m’entraîner tous les jours et je chéris aussi ce temps que j’ai avec ma famille. Je n’ai ni énergie ni temps supplémentaires pour prêter attention à d’autres choses inutiles« , indique Bassogog.


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