Patrice Beaumelle (Côte d’Ivoire) : « J’ai toujours dit que ça sera une poule ouverte »



Tout juste après la fin du match, le coach de la Côte d’Ivoire, Patrice Beaumelle, a répondu aux questions des journalistes. Victorieux 1-0 contre la Guinée Equatoriale pour leur premier match de poule, les Eléphants ont évité le match nul de justesse.

 

Journaliste – Un match un peu compliqué, quels sont vos premières impressions ?
Patrice Beaumelle – On va retenir les 3 points, la victoire et une très bonne entrée en matière les 15 premières minutes, la fluidité, un travail collectif, j’ai beaucoup aimé le début. Après on a ce petit défaut de retomber dans nos travers, de se servir du collègue et de compter sur lui.

Ca a été mon let motive de mettre de la simplicité dans le jeu, je peux voir le talent laisser agir, y a deux trois choses qui m’ont déplu. On a laissé revenir dans le match la Guinée, je ne crains personne, si je crains une équipe, c’est la mienne.

 

Journaliste – Ca a été compliqué malgré la victoire, après le match nul de l’Algérie, on pensait que ça allait être une partie de plaisir pour vous deux, ce qui n’a pas été le cas. Vous allez affronter la Sierra Leone et l’Algérie, comment estimez-vous les matches ?

P. B. – J’ai regardé le match, et depuis le mois de septembre, vous les journalistes vous regardez les équipes, et vous avez dit que l’Algérie est numéro un en Afrique, et qu’elle sera favorite, j’ai toujours dit que ça sera une poule ouverte. J’ai joué contre la Guinée déjà avec la Zambie et la Cote d’Ivoire en 2014-2015, je ne suis pas surpris par ces performances, ce n’est pas par chance qu’ils sont qualifiés.

Pour répondre sur l’Algérie, je dirais que ce n’est pas l’Algérie, qui n’a été à la hauteur, c’est la Sierra Leone qui a été meilleure, ce ne sont pas des équipes qui sont là juste pour figurer, je ne suis pas surpris, je savais que ça allait être un match difficile et qu’on va souffrir. On aurait pu se rendre le match facile, car on a deux trois occasions qu’on n’a pas mis, et il leur manquait des joueurs, donc beaucoup de respect, en face ils nous ont posé des problèmes, ce n’est pas nous qui avons fait un mauvais match. Ce sont des adversaires, et je regarde mon équipe en premier mais je suis pas surpris.

 

Journaliste – En venant au Stade Japoma, vous êtes vous dit que ce stade ne vous a pas souri, votre milieu de terrain a aussi été mis à contribution et au sujet de Sébastien Haller, qu’avez-vous pensé de sa performance ?

P. B. – Un coach quand il vient faire la reconnaissance d’un terrain ou quand il perd sur un terrain, il fallait conjurer le sort, on ne méritait pas de perdre contre le Cameroun [pour la qualification à la Coupe du Monde 2022]. Concernant l’entre-jeu avec nos joueurs clés, oui il y a une grosse qualité aussi avec Ibrahim Sangaré, il faut faire plus simple et en Afrique il fait chaud, donc c’est plus l’impact.
Pour répondre sur Haller, il a eu le covid il est arrivé y’a deux jours, il a fait toute sa batterie de test, mais les joueurs qui ont le covid mettent du temps à récupérer, certes c’est aujourd’hui le meilleur buteur en Champions League, parfois même si on ne marque pas, on continue de croire en lui. On a encore de longs jours à passer ensemble dans cette compétition, c’est un compétiteur, un vainqueur. J’ai une profondeur de banc, autant l’utiliser. A moi de trouver la bonne formule pour être efficace.

Sur le gardien de but, on et tous triste pour Sylvain Gbohouo, mais le football est une opportunité, et très content pour Badra [Ali Sangaré] qui a fait un très grand match, avec deux arrêts décisifs, et Sylvain et très heureux pour Badra.

 

Journaliste – La Côte d’Ivoire a tiré 12 tirs contre 11 pour la Guinée, après le match nul 0-0 entre l’Algérie et la Sierra Léone, est-ce un groupe ouvert selon vous ?

P. B. – Bien sûr mais ce n’est pas le seul groupe, les statistiques sont là, j’ai la sensation quand je fais l’analyse de la Guinée, qu’ils ont une bonne finition de loin, et dans l’analyse on leur a montré [aux joueurs] que c’est une équipe qui finit ses actions. Nos tirs étaient sur le gardien certes. Mais ce n’est pas une surprise [d’avoir eu autant de difficulté]. On va rester concentrer pour aborder ce match [contre la Sierra Léone] sereinement. Il faudra gagner ce match pour se qualifier, et essayer de progresser avec ce groupe, j’ai une formule mais il faut que j’arrive à la faire tourner de la bonne façon.

 

Journaliste – Comment expliquez-vous le manque de concentration de vos joueurs ?

P. B. – Il y a deux voies pour considérer la perte de balle, quand on essaye d’attaquer ou qu’on essaye d’aller de l’avant ou un manque de concentration. Je pense que quand l’attaquant essaye de faire l’effort devant ce n’est pas grave [de perdre le ballon], mais quand c’est un manque de concentration c’est vrai que c’est de ma faute. On doit s’améliorer sur ça vous avez raison !


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