CAN 2021 – Jalel Kadri (Tunisie) : « Nous respectons le Burkina Faso, mais on est sûrs de nous »



La Tunisie affronte ce samedi 29 janvier le Burkina Faso, au Stade Roumdé Adjia de Garoua, à l’occasion des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2021). A la veille de cette opposition, Jalel Kadri, le sélectionneur adjoint des Aigles de Carthage a affirmé la détermination de son groupe à réaliser un autre bon match après celui face au Nigéria. 

Journaliste – Dans quel état d’esprit allez-vous démarrer cette rencontre, surtout avec les difficultés surtout sanitaires auxquelles vous êtes confrontés ?

Aujourd’hui, il n’y a plus de favoris en termes de classement. Dieu a été de notre côté et nous sommes ici en quarts de finale. Nous allons tout faire pour gagner. Nous voulons nous assurer que la victoire nous arrive comme nous l’avons fait contre le Nigéria. Nous exploiterons toutes les opportunités qui se présenteront à nous.

On va faire l’analyse sur le plan tactique, les points forts et les points faibles de l’adversaire. On respecte l’adversaire. Nous sommes concentrés sur le match. Heureusement on a des joueurs cadres comme Wahbi, ils ont de l’expérience avec cette équipe tunisienne. Ils sont capables de gérer la situation. ça peut être décisif. Nous avons un staff technique de qualité, qui a des compétences pour bien préparer physiquement et gérer quelques défaillances que vous connaissez. Nous reconnaissons que l’équipe tunisienne aujourd’hui, a quelques situations de Covid. Mais nous allons surmonter la situation actuelle. Si tu veux gagner, il faut répéter les efforts et rester sur le même élan.

Journaliste – Entre la Tunisie et le Burkina Faso, c’est trois rencontres officielles déjà disputées, avec deux victoires du Burkina et un match nul. Dans quel état d’esprit comptez-vous démarrer cette rencontre, au vu de votre passé avec l’adversaire. 

Heureusement le football donne toujours la possibilité. Je ne parle pas de revanche. ça c’est de l’histoire. Même contre le Nigéria, depuis 2004, l’équipe tunisienne n’a pas gagné contre cette nation. On a montré contre cette équipe que c’est possible. Cela diffère d’une compétition à une autre. Nous respectons toujours le Burkina Faso, mais on est sûrs de nous. Avec la même envie, les mêmes approches au niveau de notre concentration, au niveau de nos repères tactiques, nous sommes capables, sur les 90 minutes ou les 120 minutes, de battre n’importe qu’elle équipe nationale. On a énormément confiance en notre équipe nationale. L’histoire fait partie du jeu, mais le plus important c’est la réalité de la compétition. Et c’est ce qu’on va voir demain.

Journaliste – Par rapport à cette histoire avec le Burkina Faso, selon vous qu’est-ce qui peut faire la différence ?

Dans le football, il n’y pas un match qui ressemble à un autre. Chaque match a sa réalité. La Tunisie de 2008 et 2017, ce n’est pas la Tunisie de 2022, pareil pour le Burkina Faso. On est conscient qu’on va jouer face à un adversaire qui a des qualités, qui a un potentiel très important. Demain, ce sera un autre match, une autre vérité sur le terrain. J’espère que l’équipe qui sera alignée sur le terrain, sera plus appliquée, plus concentrée pour l’emporter. Nous sommes conscients que dès qu’on joue sur notre vraie valeur, on est capables de faire la différence.

 

Propos recueillis par l’un de nos envoyés spéciaux au Cameroun, Jacques Pekemsi

 


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