Pour le sélectionneur du Burkina Pascal Sawadogo, son équipe quitte la compétition avec beaucoup de fierté d’avoir pu participer pour la première fois à une phase finale de CAN « La Confédération Africaine de Football a bien fait d’étendre la compétition à douze équipes, ce qui permet à des pays comme le nôtre de figurer parmi les meilleures équipes féminines d’Afrique et de donner de la visibilité au football féminin dans notre pays. Je crois, quoi qu’on en dise, que c’est la première fois que le cœur des Burkinabè a des palpitations, parce que leurs propres filles étaient à la télévision. Je pense que cette CAN féminine va relancer le développement du football féminin dans le pays. Nous repartons avec deux prix de ‘Femme du match’ et avec la consolation que les gens disent que nous avons bien joué. Ce sont de grandes consolations pour nous », s’enorgueillit le technicien burkinabé après avoir consolé son équipe dans le vestiaire.
Sawadogo est arrivé à sa conférence de presse en souriant, disant qu’il était fier que son équipe ait fait preuve de bravoure et de dévouement et élevé son niveau de jeu, même lorsqu’elle a été réduite à dix joueurs contre l’Ouganda.